SOCIÉTÉ NATIONALE DE L'HISTOIRE ET DU PATRIMOINE DE LA GENDARMERIE | SOCIÉTÉ DES AMIS DU MUSÉE DE LA GENDARMERIE

La Société des amis du musée de la gendarmerie

Émanation de la Société nationale d’histoire et du patrimoine de la Gendarmerie (SNHPG) dont elle est indissociable, la Société des amis du musée de la Gendarmerie a été officialisée en 2018 par l’assemblée générale de l’association. Outre les dispositions définies depuis 2004 dans les statuts de la SNHPG, ses attributions sont définies par la convention signée le 6 octobre 2020 par le directeur général de la gendarmerie nationale et le président de la SNHPG-SAMG.

Elle accueille parmi ses membres tous ceux qui souhaitent apporter leur soutien au musée. Ceux-ci bénéficient d’un accès facilité au musée (cf. annexe à la convention)   
Elle soutient, à son niveau, le musée de la Gendarmerie dans toutes ses activités et s’attache à accroître son rayonnement. Elle contribue, par le biais des adhésions, de dons ou de subventions, à la conservation, la restauration et la mise en valeur de son patrimoine et de ses collections.
Reconnue d’intérêt général par rescrit fiscal du 6 mai 2019, elle accueille les donateurs et mécènes qui souhaitent soutenir le musée.
Elle rend compte de l’actualité du musée dans sa revue de vulgarisation scientifique Histoire et patrimoine des gendarmes et sur son site internet. 

Soutenir le musée : un enjeu majeur pour nos gendarmes, pour la population qu’ils servent, pour le monde scientifique, pour l’État et pour la Nation toute entière

« Resituées dans leur contexte et combinées entre elles, les différentes pièces du patrimoine peuvent illustrer et expliquer comment l’institution Gendarmerie, les gendarmes et leurs familles ont essayé de s’adapter aux enjeux et questions du moment.
Elles permettent aussi de comprendre pourquoi d’un usage ou d’un objet on a fait un symbole ou un mythe.
Le patrimoine des gendarmes est issu de la collectivité nationale, locale pour l’immobilier par exemple qui relève pour partie des collectivités locales et de la société civile. Il peut être considéré comme un bien commun, constitutif de l’identité nationale, et c’est un des enjeux pédagogiques du musée de la gendarmerie que de le démontrer. Il est aussi mondial comme l’a montré l’exposition sur les gendarmeries du monde. »
(GA (2S) Jean-Régis Véchambre, Gendarmerie et Patrimoine, Revue de la Gendarmerie nationale, n° 262, Avant-propos, septembre 2018)

2015
Si vous partagez cette conception et voulez soutenir l’association et le musée, vous pouvez nous aider par votre adhésion, par des dons, le mécénat ou le parrainage

Ou comment l’histoire du musée de la gendarmerie rencontre celle de tous les musées de France
« Le basculement définitif des musées français dans le XXIème siècle s’est réalisé en 2015 comme une réaction viscérale aux attentats, comme la résurgence d’un programme fondateur qui condense souveraineté nationale sur les œuvres de culture et lutte contre le vandalisme des barbares.
Le musée démocratique entretient avec l’État-nation un lien obligé. Cette idée d’un art émancipateur et de la nécessité d’une éducation esthétique des citoyens perdure jusqu’à nos jours sous différentes formes. Au XXème siècle, elle prend successivement pour bannière la culture pour tous dans l’entre-deux-guerres, la démocratisation de la culture au tournant des années 60-70, la démocratie culturelle dans les années 80-90. Ces vingt dernières années procèdent de ce même projet de mettre la culture à la portée de chacun (physiquement comme intellectuellement) faisant des musées un équipement culturel territorialisé ou, pour certains, un équipement à vocation internationale. C’est la vocation «nationale» que le temps des attentats réintroduit, c’est ce continuum entre le local, le national et le global qui est réaffirmé. »
(Rapport de la mission Musées XXIème siècle, Inventer des musées pour demain, sous la direction de Jacqueline Eidelman, Introduction page 9, La Documentation française, 2017).

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Classé Musée de France en 2011, doté d’un Conseil scientifique, le musée de la Gendarmerie nationale s’est installé en 2015 dans un nouvel écrin, ouvrant alors ses collections, pour la première fois et de manière permanente,  au grand public.

 Sur trois niveaux, avec 1.200 m2 pour les expositions permanentes et 200 m2 pour les temporaires, riche d’une collection diversifiée et abondante, il plonge le visiteur dans l’histoire de l’institution (missions, vie quotidienne, moyens, etc.) et de la France. Il offre aux regards la plus grande vitrine suspendue d’Europe. Haute de 8,5 mètres, large de 2 m pour 18 m de long, elle constitue l’épine dorsale du bâtiment..

Le musée dispose d’une boutique et est également équipé d’une salle de réunion/conférence de 100 m2 , ouverte à la location, destinée à accueillir des colloques et des conférences et d’un centre de ressources (fonds documentaire et photothèque).

Histoire du musée

Créé en 1946, peu après l’installation de l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale à Melun, le musée de la gendarmerie est resté confiné, jusqu’en 2015, dans des locaux modestes relevant plus de la salle d’honneur que d’un véritable musée, même si l’agrandissement opéré en 1969 lui offrira le titre de musée en 1978.
Face à une collection grandissante et un besoin d’espace de plus en plus important, il devait à la fois s’agrandir et se moderniser pour répondre pleinement à la mission d’un musée national

Initié en 2005 par la signature d’un protocole, ce projet s’est fondé sur un partenariat entre la Communauté d’Agglomération Melun Val-de-Seine (CAMVS), le Ministère de l’Intérieur (gendarmerie) et la Ville de Melun. La CAMVS  en qualité de maître d’ouvrage,  a pris en charge l’investissement – achat du bâtiment et du terrain à l’État-gendarmerie, travaux et des aménagements – réparti entre elle-même (8 millions d’euros), la région Île de France (2 millions), le Conseil départemental de Seine et Marne et des mécènes parmi lesquels VEOLIA et Crédit Agricole, mécénat dans le cadre d’une opération conduite par la CAMVS et soutenue par la CCI de Seine et Marne ; le Ministère de l’Intérieur (gendarmerie), finance pour sa part le fonctionnement du musée ; la Ville de Melun assurant enfin pour 3 millions d’euros l’aménagement des espaces extérieurs et de la voirie.
Le musée occupe un ancien bâtiment de la caserne où est implantée l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale, berceau de la formation des officiers de gendarmerie. Le projet architectural, ayant conduit à la réhabilitation totale de ce bâtiment en conjuguant modernité et tradition, a été réalisé par le cabinet d’architectes Moatti et Rivière.

Les grandes étapes du projet :

  • 1946 – création du musée de la Gendarmerie nationale dans la caserne Augereau
  • 1969 – déménagement du musée dans un bâtiment plus grand
  • 1978 – inauguration officielle du musée par Yvon Bourges, ministre de la Défense
  • 2005 – signature du protocole entre le ministère de la Défense (Michèle Alliot-Marie), la Communauté d’agglomération Melun Val de Seine et la ville de Melun pour la création d’un nouveau musée
  • 2007 – fermeture du musée pour la mise en œuvre du chantier des collections (dépose, inventaire et récolement)
  • 2010 – attribution du projet au cabinet d’architectes Moatti & Rivière, sélectionné sur concours
  • Janvier 2012 – vente du bâtiment 037 du quartier Pajol de l’EOGN à la CAMVS
  • Juin 2012 – phase d’appel d’offre européen
  • 10 octobre 2015 – ouverture au public du musée de la gendarmerie nationale
  • 17 décembre 2015 – inauguration par le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve

Un « musée de France » pour la Gendarmerie nationale

A l’initiative du conservateur du musée et face à l’ampleur du projet et à son intérêt pour l’accès du public le plus large possible, le haut conseil des musées de France a décerné l’appellation « musée de France » au musée de la Gendarmerie nationale, le 14 janvier 2011.
Gage de sérieux et d’accessibilité, cette appellation inscrit le nouvel équipement culturel dans un réseau national, reconnu par les acteurs de la culture.

Un nouvel acteur culturel, ancré sur le territoire melunais

La création du nouveau musée de la Gendarmerie nationale à Melun inscrit l’établissement dans un réseau d’acteurs culturels déjà développé en Seine et Marne et dynamise le territoire de la Communauté d’agglomération Melun Val de Seine.

La collection

L’histoire de la gendarmerie est étroitement liée à l’histoire de France et à ses multiples changements. Tel est le parallèle retranscrit à travers la collection dans le parcours de visite du musée, qui se termine par les missions et les unités spécialisées de la gendarmerie actuelle.

De 1339 à nos jours, la Gendarmerie nationale a connu de nombreuses évolutions. Elle s’est sans cesse adaptée jusqu’à devenir, aujourd’hui, une force moderne et performante.
Grâce à la richesse et à la diversité de ses objets, la collection du musée de la Gendarmerie permet de retracer l’histoire de l’institution de façon précise et complète.

Pour accéder au site institutionnel du musée : https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/musee/

 « Je trouve tout cela mobilisateur, au-delà de la coïncidence extraordinaire entre cette charnière 2015 et l’ouverture précise de notre nouveau musée. Ce propos ci mériterait aussi peut-être d’être casé quelque part, même si je pense qu’il faudrait que le Pr Luc y adhère : «La mission qui est la nôtre, qui est la vôtre tous ici, devient encore plus brûlante, encore plus cruciale : non pas pour réparer la société mais pour la soutenir dans son projet républicain, faire vivre ses défenses les plus profondes, celles qui sont les seules susceptibles de nous protéger à long terme et de rendre possible la résilience de notre société.»

Audrey Azoulay, Discours des vœux, 2017


Projets en cours :

1 – au titre de l’entretien de la mémoire mécanique

Avec le soutien de la Fondation du patrimoine et de la société Motul, la SNHPG-SAMG et le musée ont lancé des travaux de réhabilitation d’une CX 25 GTI, en dotation en gendarmerie au cours des années 80 à 2000.
Les travaux, commencés en mai 2021, sont conduits par un garage de Seine et Marne. Voici quelques clichés de l’état actuel du véhicule..

et ce à quoi elle ressemblait à l’époque :

2 – au titre des actions pédagogiques

A cours du trimestre de rentrée 2021, la SNHPG-SAMG organisera au lycée Jacques Amyot de Melun (77), avec le soutien du musée, de l’EOGN et du groupement de gendarmerie départementale de Seine et Marne, un journée de découverte de l’histoire de la gendarmerie sur le thème de la guerre de 1870. Cette action vise le public lycéen afin de lui faire découvrir cette facette méconnue de l’Arme sous la forme de conférences, d’échanges ainsi que de reconstitutions et présentations de matériels et uniformes d’époque. Ce sera aussi l’occasion de présenter les métiers actuels de la Gendarmerie.
Vous adhérez à ces enjeux, vous partagez cette conception de l’histoire ou vous souhaitez seulement en savoir davantage et mieux connaître l’histoire de la Gendarmerie ?

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