SOCIÉTÉ NATIONALE DE L'HISTOIRE ET DU PATRIMOINE DE LA GENDARMERIE | SOCIÉTÉ DES AMIS DU MUSÉE DE LA GENDARMERIE

Né le 1er février 1863, « Le Petit Journal » est l’un des plus anciens journaux populaires de France. Son prix : de 1 à 5 centimes le mettait à la portée de toutes les bourses. Il devint rapidement l’un des produits qui marquèrent profondément la vie du Tout-Paris de l’époque.

L’arrivée d’un tel média fut considérée comme une véritable révolution journalistique et idéologique de l’histoire de la presse qui ne jouissait d’aucune liberté.

À l’époque, il n’existait qu’un seul procédé d’impression : le tirage à plat qui n’imprimait qu’un exemplaire de quatre pages à la fois ; c’est dire que la lenteur avec laquelle s’effectuait le travail diminuait fortement la diffusion du Petit Journal qui n’avait pas son imprimerie attitrée. Le nombre toujours plus important de lecteurs obligea à recourir à plusieurs imprimeries dont la plus utilisée fut celle du 10 et 11, faubourg Montmartre nommée : imprimerie Schiller.

Le Petit Journal bénéficia du savoir-faire d’Hippolyte Marinoni (fils d’un gendarme d’origine corse), qui inventa une presse rotative à impression polychrome (6 couleurs), débitant 20 000 exemplaires à l’heure, et sur laquelle étaient imprimés les suppléments illustrés du Petit Journal, dont on tirait, jusqu’à 120 000 exemplaires par semaine !

Voici une sélection non exhaustive de suppléments illustrés du Petit Journal laissant apparaître des gendarmes ou gardes en tenues d’époque (entre 1890 et 1929).

Remerciements au capitaine Nicolas Bassot pour le prêt de sa collection du Supplément illustré du Petit Journal et ayant permis d’agrémenter cette exposition.

Le Petit Journal – Un grand quotidien

Produit culturel bon marché, le journal est aussi, au début du siècle, un bien de consommation courante. Favorisée par les progrès techniques (amélioration des méthodes d’impression et des moyens de transport et de distribution), la démocratisation des institutions politiques et la généralisation de l’instruction publique, la presse se développe et accroît régulièrement ses tirages alors même que, jusqu’en 1914, ses tarifs diminuent. Le Petit Journal en est l’exemple type puisqu’il connaît rapidement un vif succès populaire. Fondé le 1er février 1863 par Moïse Millaud, il atteint rapidement des tirages élevés qui culminent à un million d’exemplaires vers 1890 pour la présentation du portrait du président Sadi Carnot et de son épouse. Cette date correspond à l’utilisation de la rotative Marinoni, qui permet de multiplier le nombre des tirages. Les ventes du quotidien à cinq centimes sont réalisées principalement en province, grâce à un large réseau de colportage et de diffusion (près de vingt mille points de vente en France sous la Troisième République). Le seul Supplément illustré du Petit Journal, publié le dimanche et vendu un sou le numéro, culmine au début du siècle à plus d’un million d’exemplaires. D’un format pratique à la lecture (demi-format 40×30 cm), Le Petit Journal doit son succès à ce supplément illustré qui informe les Français par l’illustration. Bien avant que la photographie ne vienne supplanter la lithographie, la presse populaire assoit déjà son emprise sur le lecteur par l’image.

Ce fonds iconographique est extrêmement précieux pour l’étude des mentalités de la période puisqu’il est essentiellement agencé autour du fait divers. Par là même, cette presse reflète les préoccupations de l’époque relatives à l’insécurité. Le sensationnalisme et le spectaculaire des unes est à cet égard éloquent : il marque une mutation de la presse populaire, dorénavant ordonnée selon les impératifs d’information et de distraction. La nature conservatrice du journal légitime généralement le retour à la normale. Dans cette perspective, l’apparition des forces de l’ordre, et des gendarmes en particulier, n’est pas anodine ; elle est toute entière ordonnée autour d’un discours visant à normaliser les conduites sociales. Les apparitions de gendarmes et de militaires ont été mises en avant entre 1886 et 1904, période durant laquelle Le Petit Journal était dirigé par le nationaliste Ernest Judet, fils d’officier.

La gendarmerie à la Belle-Époque

L’expression de Belle-Époque est née en 1919, après le conflit mondial qui a plongé la France dans une période noire et sanglante, afin de désigner cet âge d’or que représente l’avant-guerre (1896-1914) pour les contemporains. Quelques années après la défaite cuisante de 1870, en pleine récession démographique, le tableau n’est pourtant pas aussi idyllique. Sur le plan de l’ordre public notamment, de cruels maux semblent menacer la société. En effet, les journaux multiplient les titres sur les catastrophes, ainsi que sur les ennemis de l’ordre et de la paix intérieure (ou perçus comme tels par la grande majorité) : armée du crime, apaches, anarchistes, syndicalistes, nomades, voleurs de grands chemins et autres malandrins… Par le quotidien du gendarme, tel qu’il est figuré, se profile la vision d’une société idéale. La représentation des missions de la gendarmerie par Le Petit Journal accrédite le rôle protecteur de la gendarmerie. Cette mission n’est pourtant pas neuve. Héritière de la maréchaussée, la Gendarmerie nationale est en effet créé par la loi du 16 février 1791. Rattachée au ministère de la Guerre, l’Arme ne bénéficie pas d’une direction autonome, mais reste un corps de police à statut militaire. Outre le travail de surveillance des campagnes et de répression des crimes et des délits, la gendarmerie, à l’instar de la police, contribue à préserver la paix publique. À la Belle-Époque, la gendarmerie comprend plusieurs subdivisions : la gendarmerie départementale, la Garde républicaine, la gendarmerie d’Afrique (pour l’Algérie) et la gendarmerie coloniale. En 1914, près de 4 300 brigades de gendarmerie quadrillent l’ensemble du territoire national. Elles sont rassemblées en arrondissements (400 environ) ; ces arrondissements en compagnies au niveau du département (87) ; et ces compagnies en légions (26). À cette date, la gendarmerie des départements compte environ 21 000 militaires, la Garde républicaine 3 000, la gendarmerie d’Afrique 1 200, la gendarmerie coloniale 900… Que de gendarmes !

Les gendarmes au miroir du Petit Journal

Préface

Grand service public de sécurité intérieure, la gendarmerie protège le citoyen et manifeste l’autorité de l’État partout où la situation le nécessite.

Cette réalité actuelle s’est développée tout au long du XIXe siècle jusqu’à installer le gendarme dans l’imaginaire collectif de la Nation. Comme le curé, le maire et l’instituteur, c’est un acteur essentiel de la vie rurale. Le gendarme est un homme d’ordre, soucieux de faire respecter la loi et les règlements d’une manière identique sur l’ensemble du territoire. Soldat de la loi dont l’uniforme rappelle l’Empire, sa silhouette est immortalisée par les chansonniers à cette époque. Nadaud lui donne le surnom de Pandore dans une chanson, véritable tube international : sa mélodie est d’ailleurs reprise par l’hymne des Marines américains !
Le Petit Journal joue un rôle particulier dans la création du mythe du gendarme. À destination d’un public populaire, il fait beaucoup pour asseoir la réputation de courage et de probité des militaires de la gendarmerie en vantant leurs exploits. Ses unes exaltent leurs faits d’armes. Les dessins sont hauts en couleur et très expressifs comme des images d’Épinal. Ils donnent une vision de l’ordre qui rassure ce public, souvent la première victime de l’insécurité tout en collant à ses valeurs.
Cet ouvrage, véritable bande dessinée, témoigne de la reconnaissance de l’action de la gendarmerie à la Belle époque. Remarquablement illustré, il accompagne une exposition itinérante mise à la disposition des amis de la gendarmerie.
Le lecteur y retrouvera, certes, les pages présentées lors de l’exposition mais aussi ce qu’était la gendarmerie dans la société du début du XXe siècle, l’image qu’elle donnait et de nombreuses références historiques permettant de satisfaire sa curiosité.
Cette publication de qualité s’inscrit avec bonheur dans la déjà longue suite d’ouvrages du Service historique de la Gendarmerie nationale (SHGN) devenu depuis peu le département gendarmerie du Service historique de la Défense.
Je me félicite de cette belle continuité et je complimente les auteurs pour leur travail de présentation car la lecture de ce livre permet de (re) découvrir une série d’événements ou d’anecdotes plus ou moins oubliés qui alimentent la mémoire de l’Arme, parfois sa gloire, toujours son sens du service public.

Général d’armée Guy Parayre
Directeur général de la Gendarmerie nationale


Introduction

Les années de paix comprises entre l’Exposition Universelle de Paris de 1878 et le début de la Première Guerre mondiale sont considérées rétrospectivement comme un âge d’or par les Français de l’entre-deux-guerres. Pour ces derniers, la « Belle Époque » évoque de nombreux souvenirs qui, pêle-mêle, contrastent avec la brutalité de la Grande Guerre : stabilité du franc, plaisirs des cabarets parisiens, érection de la Tour Eiffel, invention du cinéma, diffusion de la fée électricité, style des impressionnistes, gloire de Pasteur et des Curie, débuts de l’automobile, triomphe de l’Art Nouveau, départ du premier Tour de France… Bref, tout un paradis « fin-de-siècle » qui semble bel et bien perdu en 1919, alors même que Paul Valéry doute de la pérennité des civilisations.
Toutefois, l’expression de « Belle Époque » est un leurre. Elle dissimule incontestablement un certain nombre de dysfonctionnements, de crises et de mouvements sociaux sur lesquels se focalise l’angoisse populaire : tandis que la montée du syndicalisme ouvrier inquiète, la bande à Bonnot et les apaches des faubourgs terrorisent la capitale. En outre, toute une série de crises politiques jalonne le sentier doré de l’avant-guerre : scandale de Panama, affaire Dreyfus, combat pour la laïcité ou crise des inventaires témoignent du climat de passion franco-française propre à cette époque.
L’édifice politique de la Troisième République naissante a néanmoins pu se consolider grâce, notamment, au concours d’un serviteur indéfectible de l’État, présent sur tous les coins de l’hexagone et bien connu des Français : le gendarme. Mais qui est donc ce moustachu que l’on aperçoit souvent sur les cartes postales de la Belle Époque ? En quoi consiste son travail ? Comment est-il perçu ? Que représente-t-il pour le contemporain ? Autant de questions auxquelles nous renvoie la lecture du Petit Journal, quotidien très prisé des Français de la Belle Époque. Voir le gendarme au prisme du Petit Journal, c’est plonger dans une période singulière, par le biais d’un grand quotidien. Avant même que d’en faire la lecture, élargissons l’angle d’approche et commençons par rappeler en quoi consiste le métier de gendarme « modèle 1900 ». Rétrécissons progressivement la focale et voyons ensuite la réputation de ce dernier dans l’opinion publique et, plus spécifiquement, au sein du Petit Journal.

Un corps prestigieux

La gendarmerie, arme d’élite, corps indispensable à la sécurité publique, fait l’objet de plusieurs présentations officielles par voie de presse. Que ce soit pour son nouvel uniforme, son drapeau ou son histoire, l’institution est notablement représentée.


Haute-couture
« Nouvelle tenue des gendarmes », Petit Journal, 13 septembre 1896.



La tenue de gendarme, modèle 1895, se caractérise principalement par son nouveau chapeau de gendarme. À cette occasion, Le Petit Journal retrace une partie de l’histoire de l’institution en reproduisant ici les différents uniformes de la gendarmerie.
À compter de 1904, le képi remplace le fameux chapeau de gendarme ou bicorne. De nombreux gendarmes se sont en effet plaints de son port encombrant, notamment en période de pluie… Dans l’imaginaire collectif, le bicorne reste l’emblème de la gendarmerie.

Un nouvel Apollon
« Le nouveau tambour-major de la Garde républicaine », Petit Journal, 3 mai 1896.



Le maréchal des logis-chef Gourdin, nouveau tambour-major, est considéré par ces dames comme le plus bel Apollon de France ! Il est vrai que sa belle taille (1m93) et son uniforme impeccable en imposent, et font chavirer les cœurs des modistes.

Prestige de la Garde
« Musique de la Garde républicaine », Petit Journal, 20 juillet 1902.



Les musiciens de la Garde républicaine, reconnaissables au bicorne porté « en colonne », assoient le rayonnement de la France à l’étranger. Leur départ d’Italie est accompagné d’un cortège d’admirateurs.

Un illustre ancêtre
« Le maréchal Moncey à la barrière de Clichy (1814) », Petit Journal, 3 avril 1904.



La reproduction de ce tableau conservé au Louvre rend hommage à la résistance de Paris contre les 200 000 coalisés, le 30 mars 1814. Dernier foyer de résistance, la barrière de Clichy, sous le commandement du maréchal Moncey, résiste jusqu’à la nouvelle de la capitulation de l’Empereur.
Nommé Premier inspecteur général de la gendarmerie par Bonaparte en 1801, lointain prédécesseur du général d’armée, actuel directeur de la gendarmerie, Moncey se distingue par l’affirmation de l’esprit de discipline et du statut militaire de l’institution. Un monument commémoratif se trouve aujourd’hui place Clichy.

Le gendarme au quotidien

Comme le précise le décret du 20 mai 1903, le service ordinaire de la gendarmerie dans les départements est celui qui s’opère journellement, sans qu’il soit besoin d’aucune réquisition de la part des autorités. Les fonctions habituelles des brigades consistent à effectuer des patrouilles dans toute leur circonscription, sur les grandes routes, chemins vicinaux, dans les communes, hameaux, fermes et bois. Dans leurs tournées, les gendarmes cherchent à savoir s’il a été commis quelque crime ou délit dans les lieux qu’ils traversent. Le rôle de cette police dite « administrative » est essentiel en matière de sécurité publique. Préventive, cette mission recouvre un vaste domaine d’activité : renseignement, police des étrangers ou police rurale.

La Bohême
« Les camps-volants. Recensement des bohémiens en France », Petit Journal, 5 mai 1895.



« Les romanichels à la frontière », Petit Journal, 8 septembre 1912.



Par le recensement, le contrôle administratif et la surveillance des nomades, l’État tente de soumettre les errants aux lois régissant les étrangers en France. Constamment repoussés d’un pays à l’autre, les nomades campent à la frontière franco-allemande, sous l’œil des deux gendarmeries.

Les vaches et le prisonnier
« Interdiction des courses de taureaux dans le Midi », Petit Journal, 15 septembre 1895.



Sur ordre du préfet, le torero espagnol Manzantini est reconduit à la frontière après l’interdiction des corridas. L’escorte, assurée par les gendarmes, est digne d’un prince.

Tiens, voilà l’facteur
« Grève des facteurs », Petit Journal, 4 juin 1899.



Permanence des services de l’État oblige, lors de la courte grève des facteurs de Paris, au mois de mai 1899, les gardes républicains « s’improvisent » volontiers postiers, illustrant ainsi la polyvalence du gendarme.

La peur du gendarme est le commencement de la sagesse
« La galette », Petit Journal, 7 janvier 1893.



Certaines représentations populaires brocardent volontiers les représentants de l’autorité. Au-delà de leur aspect anecdotique, les illustrations montrent à quel point la peur du gendarme n’est pas un vain mot.

Sur mesure
« Le nouvel uniforme français en perspective », Petit Journal, 1er mars 1903.



Une commission militaire spéciale étudie le nouveau projet d’uniforme pour tous les corps de troupe. Préoccupée de soustraire le soldat à la vue de l’ennemi, elle propose de mettre fin au pantalon rouge « garance », aux ornements brillants et de coiffer les militaires de bonnets de police à l’Autrichienne. Ce principe de camouflage ne recevra l’approbation générale qu’à compter de 1915 avec l’adoption de la fameuse tenue « bleu horizon ». Le gendarme participe à la défense du pays : lutte contre la désertion, contrôle du livret militaire, rappel des réservistes. Il « toise » ici le conscrit.

Les aviateurs ne sont pas au-dessus des lois
« Comment sont accueillis en France les conquérants de l’Air », Petit Journal, 20 novembre 1910.



Après avoir perdu le contrôle de son dirigeable, un aéronaute anglais s’échoue en rase campagne dans la région de Douai. En guise d’accueil, l’aventurier se voit notifier le paiement d’une amende par un agent des contributions directes, flanqué d’un gendarme et d’un douanier.

Les transfuges passent à l’Ouest
« Chevaux allemands déserteurs », Petit Journal, 1er octobre 1899.



Scène cocasse à la frontière franco-allemande : quatre chevaux d’un régiment de Uhlans caserné à Gueblange passent la frontière avec armes et bagages. La scène sert de prétexte pour dénoncer le mauvais traitement qu’inflige l’ennemi à sa population, et même à ses chevaux qui choisissent la liberté !

Chauffeurs d’automobile, chauffards d’antan
« Procès-verbal pour excès de vitesse », Petit Journal, 26 juin 1904.



L’apparition de l’automobile voit la tâche des gendarmes considérablement augmenter. Il est vrai qu’un décret limite la vitesse des véhicules à moteurs à 30 km/h en rase campagne !
Au début des années 1920, le premier Code de la route, puis le permis de conduire sont institués. Jusque-là, l’application de la réglementation routière est pour le moins improvisée. Il faut attendre 1928 pour voir apparaître les premières unités de police de la route.

Civis pacem, para bellum. Si tu veux la paix, prépare la guerre
« La réquisition des chevaux », Petit Journal, 29 mai 1904.



En prévision de la guerre à venir, animaux et voitures font l’objet d’un recensement. Dans chaque canton, le gendarme assiste les vétérinaires et les officiers intendants qui inventorient les ressources disponibles pour la mobilisation à venir.

L’accident express
« La course Paris-Madrid », Petit Journal, 7 juin 1903.



Un accident de la route à 100 km/h : malgré les dangers de la vitesse, le développement de l’industrie automobile fascine les contemporains.
La première course automobile se déroule en 1886, lors du Paris-Versailles où un bolide atteint les 34 km/h. La course à la vitesse commence à prélever ses victimes sur la route. Lors de ce Paris-Madrid, une demi-douzaine d’automobilistes trouvent la mort.

Face au danger

Autres versants de l’activité quotidienne des gendarmes, le secours et l’assistance garantissent la protection des populations et la pérennité de l’État, quoi qu’il advienne. Dans les situations de danger grave et imminent (inondations, ruptures de digue, incendies, avalanches, éboulements, accidents), ils se rendent immédiatement sur les lieux. En cas d’absence d’autorité civile, les gendarmes font exécuter les mesures d’urgence et peuvent requérir le service des habitants. Même au péril de leur vie, ils sauvent, surveillent et protègent !

Les enfants du paradis
« Deux enfants volés par un singe », Petit Journal, 7 août 1910.



« Un émouvant sauvetage », Petit Journal, 19 janvier 1896.



Épisode pittoresque : à la manière d’un récit de Kipling, deux enfants sont enlevés par une guenon près de la frontière allemande à l’été 1910. L’intervention déterminée du gendarme met fin au drame. En bas, à Asnières, le brigadier Jollivot et le gendarme Renaud prêtent main-forte à d’autres chérubins en danger.
Métaphore de la France orpheline de ses deux provinces perdues, l’Alsace et la Lorraine, le militaire apparaît, dans la première illustration, comme le recours ultime de la Nation.

La Garenne abrite de drôles de lapins
« Une chasse aux ours », Petit Journal, 28 avril 1901.



Au printemps, gendarmes et policiers (bottés et capés) font usage de leurs armes à Clichy-la-Garenne afin de maîtriser les animaux échappés d’un cirque.

Que d’eau ! Que d’eau !
« Les inondations », Petit Journal, 6 février 1910.



En Seine-et-Marne, lors des crues de l’hiver 1910, la population peut compter sur la solidarité locale et l’assistance de la troupe et des gendarmes. Ici le sauvetage d’un paralytique est retenu pour magnifier cet élan de solidarité.

Tel le Saint-Bernard
« La catastrophe de Longjumeau », Petit Journal, 22 août 1909.



« Dans l’Ariège. Un village sous la neige », Le Petit Parisien, 13 janvier 1907.



Face aux catastrophes naturelles et aux erreurs humaines, le retour à la normale passe par un nécessaire élan de solidarité locale. En bas, une représentation analogue est tirée d’un confrère du Petit Journal.

Autres temps…
« Pour défendre son domicile », Petit Journal, 29 décembre 1901.



Un exemple de perquisition. Près de Saumur, un bouilleur de cru, qui s’est mis en guerre contre le fisc a décidé de piéger son cabanon.

Périls sur les terrils
« La catastrophe de Montceau-les-Mines », Petit Journal, 17 février 1895.



« La catastrophe des mines de Courrières », Petit Journal, 25 mars 1906.



À Montceau-les-Mines, après un coup de grisou, les gendarmes prennent de nombreuses précautions afin de contenir la colère des proches de victimes. Lors de la catastrophe minière du Pas-de-Calais, ils participent également au sauvetage des mineurs bloqués après l’effondrement d’une galerie.
Ces deux représentations contrastent avec une autorité militaire plus régulièrement associée à la répression des travailleurs des corons.

Pourquoi les trains sont en retard
« Un tragique incident de la catastrophe du tunnel Pouch », Petit Journal, 3 janvier 1909.



Terrible situation pour le brigadier corrézien chargé de porter secours à un chauffeur coincé sous un train. Face à l’accidenté, un médecin vient le relayer dans son assistance à personne en danger.

Veillée funèbre
« Déplorable méprise », Petit Journal, 14 novembre 1909.



Au cimetière de Pessac (Gironde), des malfaiteurs se sont introduits pour piller les tombes. Pour éviter de nouveaux forfaits, des gendarmes sont chargés de surveiller les abords du cimetière la nuit. Mais on oublie parfois d’en prévenir les gardiens civils. Il en résulte cette confusion nocturne.

Cherchez le gendarme !

Figure emblématique de la France républicaine, le gendarme fait partie intégrante du paysage français de la Belle-Époque. Agent de surveillance, toujours disponible, aucune activité quotidienne, aucune région de France et de son Empire, n’échappent à l’œil de la maréchaussée. Soyez donc aussi attentif que le gendarme, et cherchez-le !

Le vrai du faux
« Le cortège de la mi-carême », Petit Journal, 4 avril 1897.



« La fête des vendanges à l’exposition », Petit Journal, 4 novembre 1900.



Les chars de la fête des vendanges de l’Exposition Universelle donnent lieu à des processions pittoresques. Le cortège de la mi-carême offre le spectacle de pantomimes de rues. Pour l’occasion, la Garde républicaine à cheval se livre au carnaval et se déguise en… gendarme.

De Dunkerque à Tamanrasset
« En Algérie. Inauguration de chemin de fer à Saida », Petit Journal, 18 février 1900.



Le gouverneur d’Algérie inaugure en grande pompe la voie ferrée allant de Saida à Djenien-bou-Rezg, sous la surveillance du gendarme d’Afrique (à droite avec le casque colonial blanc). Présente en Algérie depuis 1830, la gendarmerie d’Afrique puis la gendarmerie de l’Algérie marquent l’expansion française en Afrique du Nord. À la veille de la guerre, près de 1 200 militaires répartis en deux cents brigades administrent les cinq compagnies d’Algérie (Alger, Oran, Constantine, Blida, Sétif).

Carte postale bretonne
« La misère en Bretagne », Petit Journal, 19 janvier 1913.



« Le grand pardon d’Islande à Paimpol », Petit Journal, 27 février 1899.



Deux représentations de la province bretonne, représentée ici par sa misère, là par son folklore. Avant de partir pour l’Islande, les pécheurs de Saint-Brieuc organisent une procession religieuse sous la surveillance du gendarme.

Réclame !
Page intérieure du Petit Journal, 16 février 1902.



Un représentant de la maréchaussée s’est immiscé au cœur des petites annonces cocasses du Petit Journal. Cherchez-le.

La fête au village
« Le théâtre chez les Alpins », Petit Journal, 7 mars 1897.



« Une ancienne coutume », Petit Journal, 24 janvier 1909.



En haut, la troupe des chasseurs alpins divertit les soldats et la population savoyarde. En bas, la confrérie des Charitables de la Saint-Éloi confère aux notables de Béthunes l’honneur d’ensevelir les morts, selon une coutume ancestrale. Tout rassemblement public s’effectue sous la surveillance du gendarme.

Maintenir l’ordre et la « tranquillité publique »

« La gendarmerie a charge de dissiper les rassemblements de toutes personnes s’opposant à l’exécution d’une loi, d’une contrainte, d’un jugement ; elle réprime toute émeute populaire dirigée contre la sûreté des personnes, contre les autorités, contre la liberté absolue du commerce des subsistances, contre celle du travail et de l’industrie ; elle disperse tout attroupement armé ou non armé formé pour la délivrance des prisonniers et condamnés, pour l’invasion des propriétés publiques, pour le pillage et la dévastation des propriétés particulières » (décret du 20 mai 1903).
À partir de 1890, suite à l’industrialisation et aux troubles suscités par les revendications sociales, les luttes ouvrières deviennent à la fois plus fréquentes et plus violentes. Le maintien de l’ordre public, lors de grèves, émeutes et autres manifestations, est assuré en partie par les gendarmes, les gardes républicains et les forces de police. En cas de troubles graves, ces effectifs se révèlent insuffisants. L’appel à la troupe (cavalerie et infanterie) est alors fréquent. Mal préparée à cette mission, l’armée de ligne réagit souvent de façon maladroite et radicale. Ainsi, le 1er mai 1891, à Fourmies (Nord), le 145e régiment d’infanterie ouvre le feu sur la foule des manifestants, causant quatorze morts et soixante blessés. Malgré la violence des grèves et de leur répression, les pouvoirs publics, par crainte du césarisme, s’opposent à la création d’un corps professionnel, tel que la gendarmerie mobile, pour contrôler les mouvements sociaux.

Les Girondins voient rouge
« Les émeutes de Bordeaux », Petit Journal, 11 juillet 1891.



À la suite d’une grève de tramway, certains Bordelais manifestent leur désapprobation à l’encontre des conducteurs. Plusieurs kiosques à journaux sont brûlés, mais la troupe et les gendarmes ne font pas usage de leurs armes pour disperser la foule des mécontents.

Incidents mineurs
« Chez les mineurs », Petit Journal, 30 novembre 1902.



La reprise du travail est saluée avec enthousiasme par les éditorialistes du Petit Journal. Le travailleur en grève, représenté les mains dans les poches avec un foulard rouge, à droite, est en effet perçu comme une menace pour l’entreprise, le monde du travail et, d’une manière plus générale, par le reste de la société.

La laïcité au village
« Tristes événements », Petit Journal, 10 mai 1903.



« Les inventaires dans les départements » Petit Journal, 18 mars 1906.



En 1903, à la Roche-sur-Foron (Haute-Savoie), la population s’oppose à l’expulsion des religieux. Trois ans plus tard, en Haute-Loire, la loi de séparation de l’Église et de l’État provoque des luttes sanglantes. Les gendarmes accompagnent les huissiers et veillent à l’application du texte.
Les expulsions de religieux appartenant à des congrégations non autorisées par le Parlement, puis les inventaires des biens de l’Église, prennent une tournure dramatique. Les manifestations de solidarité d’une partie de la population avec le clergé sont souvent violentes.

Ruades et claquettes
« Exercices des gardes républicains », Petit Journal, 29 janvier 1899.



Au quartier des Célestins, dans le grand manège, des gardes républicains dressent leurs montures afin de les habituer au tumulte de la foule.
Plusieurs gardes s’essayent ici aux claquets (manchettes en bois) et au fouet pour accoutumer l’animal à l’agitation du maintien de l’ordre ou au brouhaha d’une parade.

La chevauchée des gardes qui ruent
« La première représentation de Lohengrin sur la place de l’Opéra », Petit Journal, 3 octobre 1891.



On n’imagine pas aujourd’hui un tel soulèvement de passion à l’encontre d’un compositeur. Ici, une représentation d’une œuvre de Wagner soulève des élans germanophobes, contenus et canalisés par les gardes républicains.

Mai sanglant
« Les manifestations du 1er mai à Paris. Une charge de cavalerie », Petit Journal, 13 mai 1906.



Cuirassiers, policiers (en bas à gauche), gardes républicains à pieds (à droite) et à cheval (sur la monture de droite) sont préposés au maintien de l’ordre lorsque la situation le requiert. Ici, sabre au clair, plusieurs d’entre eux rétablissent l’ordre, le 1er mai 1906, près de la Bourse du travail.
Le 1er mai 1906 constitue une épreuve de force majeure entre la CGT naissante et les pouvoirs publics. La revendication des huit heures de travail journaliers est au centre des préoccupations syndicales.

Police de proximité
« La course des midinettes », Petit Journal, 8 novembre 1903.



Les jeunes couturières, venues du Sud, les midinettes, se livrent à des courses dans les rues de Paris sur plus de douze kilomètres. Place de la Concorde, les gardes républicains assistent, d’un œil averti, à ce défilé de jupons.

Germinal
« La grève des mineurs », Petit Journal, 1er octobre 1892.



La reproduction d’une toile naturaliste rend compte de l’atmosphère d’une grève. La gendarmerie est appelée à intervenir de façon croissante sur réquisition des préfets, comme ici dans le Nord, en octobre 1892.

Faire la loi à l’assemblée
« M. Thivrier expulsé de la Chambre des députés », Petit Journal, 12 février 1894.



L’une des rares expulsions de la Chambre des députés : refusant de quitter l’Assemblée sur ordre du président, un parlementaire n’ayant su modérer ses propos est expulsé manu militari par la Garde républicaine.
L’épisode est loin d’être anodin : les débats parlementaires, souvent agités, nécessitent parfois, la réquisition de la force publique.

Ça barde sur les Champs
« La bagarre de l’avenue Wagram », Petit Journal, 16 octobre 1898.



Octobre 1898. Les tribuns Déroulède et Pressensé, suivis de leurs partisans, se livrent à une joute verbale à l’extérieur de la salle Wagram. Le trouble à l’ordre public nécessite l’intervention conjointe des forces de police et de la Garde républicaine.

Face au crime

La police judiciaire est le volet répressif des missions du gendarme. L’action de la gendarmerie en ce domaine passe par la constatation des crimes, des délits et contraventions, par le rassemblement des preuves, par la recherche des auteurs de ces infractions et par leur arrestation. Les gendarmes « saisissent les assassins, voleurs et délinquants, surpris en flagrant délit ou poursuivis par la clameur publique, ainsi que ceux qui sont trouvés avec des armes ensanglantées ou d’autres indices faisant présumer le crime ». La recrudescence des bandes de malfaiteurs opérant à main armée, que ce soient les « travailleurs de la nuit » dans les campagnes ou les « Apaches » dans les villes, surcharge les brigades de gendarmerie dont les effectifs sont insuffisants. La création de douze brigades régionales de police mobile, relevant du ministère de l’Intérieur, vient changer la donne. Par le décret du 30 décembre 1907, les fameuses « brigades du Tigre » – surnommées ainsi en référence au surnom du ministre de l’Intérieur, Georges Clemenceau – procèdent à l’arrestation de nombreux délinquants et la dislocation de nombreux réseaux de banditisme.

La cave se rebiffe
« La mystérieuse affaire de Bois-le-Roi », Petit Journal, 9 décembre 1906.



La perquisition au sein d’une maison de campagne porte ses fruits. Cette enquête, couronnée de succès, met en lumière les horribles moyens utilisés par un couple bourgeois afin de faire disparaître leur victime…

Mouillés jusqu’au cou
« Les inondations », Petit Journal, 6 février 1910.



« Une arrestation mouvementée », Le Petit Parisien, 13 avril 1902.



En Seine-et-Marne, la violence des crues n’empêche pas les apaches de tirer profit du désastre. C’est sans compter sur la promptitude des gendarmes qui veillent à la sécurité des biens et des personnes. Dans le Petit Parisien aussi, les gendarmes n’hésitent pas à se mouiller.

Mort sur ordonnance
« Assassinat du Pharmacien de Limours », Petit Journal, 7 mars 1897.



Les habitants de Riom assistent au spectacle d’une reconstitution sur les lieux du crime. Pour l’occasion, magistrats et avocats vêtus de leurs toges, greffiers, jurés, gendarmes sont mobilisés. La foule des curieux est maintenue à distance par la troupe.
La reconstitution, acte de l’instruction judiciaire qui consiste à replacer les protagonistes de la scène de crime dans une situation similaire au forfait, est fondamentale pour la manifestation de la vérité.

Gueule d’amour
« L’assassin de Choisy-le-Roi à l’anthropométrie », Petit Journal, 7 mai 1899.



Alphonse Bertillon, chef du service photographique à la préfecture de police, établit une photographie signalétique, destinée à faciliter la procédure judiciaire.
Depuis 1890, le père fondateur de l’anthropométrie préconise la systématisation de la fiche signalétique afin d’identifier tout suspect et de présenter son image à d’éventuels témoins.

Du rififi pour Bonnot
« La fin des bandits anarchistes », Petit Journal, 26 mai 1912.



Garnier et Valet, les deux derniers fugitifs de la bande à Bonnot, qui avait défrayé la chronique, sont neutralisés en mai 1912. L’assaut final, effectué à la dynamite, dure plus de neuf heures. Il nécessite la mobilisation des forces de gendarmerie, de police et de plusieurs bataillons de zouaves.
De décembre 1911 au printemps 1912, l’épopée de la bande à Bonnot terrorise l’opinion et laisse des traces dans l’imaginaire collectif. L’arrestation de Jules Bonnot, par l’intervention dynamique du lieutenant Fontan, de la Garde républicaine, rassure l’opinion. Les derniers membres du gang qui se sont livrés à de multiples braquages, agressions et autres voies de fait, sont interpellés lors de cet épilogue tragique.

Ne pas perdre les pédales
« Une arrestation à bicyclette », Petit Journal, 30 août 1896.



Un brigadier arrête énergiquement un malfaiteur aux environs de Champigny. Le Petit Journal profite de l’événement pour mettre en lumière un singulier panneau publicitaire en arrière-plan…
Le fuyard, dont le journal nous dit qu’il a cherché à s’emparer d’une locomotive, ne sait pas que la gendarmerie se modernise et commence à se doter, depuis 1896, de moyens de transport aussi efficaces que ceux des délinquants.

Des gendarmes dans le maquis
« Le bandit corse Bellacoscia se rendant aux gendarmes », Petit Journal, 16 juillet 1892.



« Le dernier bandit corse tombe sous les coups des gendarmes », Petit Journal, 5 décembre 1909.



Dans la première représentation, un célèbre bandit corse est recherché pour avoir attenté à la vie de militaires. Sur les injonctions de son frère, ancien sous-officier de gendarmerie, l’homme se rend à un officier. La seconde affaire est moins solennelle. Le bandit Baretta, de Sangavino, recherché pour avoir commis un meurtre, s’est caché dans le maquis en compagnie de partenaires armés. Les gendarmes, qui l’interpellent, ont raison de sa détermination.

Des bandits à Bondy
« Le crime de Bondy. Arrestation des assassins », Petit Journal, 23 février 1902.



Ne vous fiez pas à l’allure bourgeoise de ce fiacre : le couple a pris la fuite après l’assassinat de son jardinier. En guise de mandat d’arrêt, le brigadier aurait montré un exemplaire du Petit Journal dans lequel étaient relatés les détails de son crime ! La fiction rejoint la réalité.

Une malle, des maux
« Le crime de Couville », Petit Journal, 7 juin 1896.



Un chef de gare intrigué par l’odeur nauséabonde d’une consigne découvre un cadavre en putréfaction dans une malle. Deux personnes, venues réclamer le funeste colis, doivent maintenant s’expliquer sur ce contenu compromettant.

Belle prise
« Le crime de Roanne », Petit Journal, 30 octobre 1898.



Après avoir dissimulé le corps de sa fille et de sa femme, un ouvrier mouleur, ayant pris la fuite, est finalement interpellé par les gendarmes.
La corde, qui sert à menotter le malfrat, est une méprise du dessinateur qui n’est pas très au fait des méthodes d’interpellation. Généralement, lors d’arrestations, les gendarmes usent de chaînettes en cordes de fil de fer ou de gourmettes fermant à cadenas. Dans certains cas, lorsqu’il s’agit de conduite d’un grand criminel, on peut recourir aux poucettes qui compressent les deux pouces du suspect.

Mourir pour la loi
« Un drame dans une cave », Petit Journal, 16 janvier 1892.



« En Corse. Gendarme et bandit », Petit Journal, 17 juillet 1898.



Deux autres exemples de victimes du devoir. Au-dessus de la première lithographie figure le compte rendu du Petit Journal. La deuxième représentation met en scène la mort du brigadier Boby au cours d’une intervention. Le gendarme laisse une veuve et sept orphelins.

Une vision romanesque
« Les deux frères », Petit Journal, 30 avril 1894.



Quand il n’est pas en couverture, le gendarme prend place au sein même du journal. Voici un exemple de roman-feuilleton développé pour fidéliser le lectorat. L’illustration intérieure ainsi que l’intrigue riche en rebondissements doivent répondre aux canons de dramatisation retenus pour tenir en haleine le public.
Les hommes de lettres renommés, d’Eugène Sue à Maupassant, en passant par Huysmans ou Zola, se font connaître par le biais de feuilletons dans la presse populaire. Certains lecteurs affectionnent tant cette rubrique qu’ils découpent les histoires, au jour le jour, afin de les relier eux-mêmes.

Le crime ne paie pas
« Mort d’un criminel », Petit Journal, 25 juillet 1891.



« Gendarme et braconnier », Petit Journal, 10 mars 1895.



Certains malfrats n’hésitent pas à en découdre avec les forces de l’ordre. Ce père de famille qui maltraitait sa fille ou ce braconnier doivent toutefois laisser le dernier mot aux gendarmes. En situation de légitime défense, ces derniers font un usage légal de leurs armes.
Depuis 1912, tous les actes de bravoure des gendarmes, dans le cadre de leur service spécial, sont répertoriés dans le Livre d’or de la gendarmerie.

Haut les mains, canaille !
« Les ravisseurs du petit Eugène Loup. L’arrestation », Petit Journal, 13 novembre 1898.



Un couple d’errants ayant ravi un nourrisson est interpellé dans la Meuse. La menace de l’usage du revolver permet leur arrestation. La tonalité dramatique de l’événement est appuyée par une reconstitution de facture expressionniste.

Grabuge à Paname
« Une voiture cellulaire attaquée par les Apaches », Petit Journal, 7 juillet 1907.



Une vingtaine d’apaches montmartrois tend une embuscade à une voiture cellulaire afin de libérer un détenu. L’intervention des gardiens de la paix se montre décisive pour venir en aide au garde républicain malmené.
La première décennie du XXe siècle est agitée par un débat sur la sécurité publique, et sur les peines requises à l’encontre des délinquants juvéniles récidivistes venus des quartiers ouvriers et des faubourgs de la capitale. La presse relate quotidiennement les agissements de ces apaches qui sont, en quelque sorte, les précurseurs des zazous, blousons noirs, loubards et autres sauvageons.

Les grands procès

Une fois l’enquête achevée, la gendarmerie participe au transfèrement des prisonniers, à la surveillance des prévenus au tribunal, à la dégradation des condamnés militaires, à la conduite des criminels conduits au bagne ou à l’échafaud. Dans cette perspective, « les sous-officiers et gendarmes doivent prendre toutes les mesures de précaution pour mettre les prisonniers confiés à leur garde dans l’impossibilité de s’évader, toute rigueur inutile pour s’assurer de leur personne est expressément interdite » (décret du 20 mai 1903). Quoi qu’il advienne, force doit donc rester à la loi.

La valse Dautriche
« L’affaire Dautriche », Petit Journal, 13 novembre 1904.



Après des mois d’enquête, de contre-enquête, d’expertises et de rebondissements, trois officiers supérieurs sont acquittés des charges de détournements de fonds qui pesaient à leur encontre. À droite, un cavalier de la Garde républicaine veille sur le bon déroulement de l’audience.

Rebondissements picaresques
« Arrestation du lieutenant-colonel Picquart », Petit Journal, 30 janvier 1898.



Interpellé à son domicile, rue Yvon Villarceau, le lieutenant-colonel Picquart entre ici en fourgon cellulaire sous l’escorte d’un gendarme. Afin d’être entendu sur l’affaire Dreyfus, il est conduit au Mont-Valérien.
Convaincu de la culpabilité d’Esterhazy et demandant la révision du procès Dreyfus, le lieutenant-colonel Picquart se heurte à l’hostilité de ses supérieurs et subit une peine d’emprisonnement de onze mois. En 1906, après l’innocence reconnue de Dreyfus, Picquart est réintégré dans l’armée et parviendra au grade de général de division.

L’ennemi public n° 1
« Caserio », Petit Journal, 30 juillet 1894.



Le 20 juin 1894, lors de l’exposition de Lyon, le Président de la République Sadi Carnot succombe au coup de poignard de l’anarchiste italien Santo Ironimo Caserio qui voulait venger l’exécution d’Auguste Vaillant.
Entre deux gendarmes, le portrait du criminel est ici offert à l’exécration nationale.

Dans la tête du traître
« Le châtiment du traître », Petit Journal, 8 mars 1908.



Autre exemple de dégradation militaire : Benjamin Ullmo, officier de marine ayant tenté de monnayer des documents militaires secrets à l’ennemi, est condamné en 1908 à la prison à perpétuité. Dans cette vision allégorique, le dessinateur tente de saisir le déshonneur d’un traître livré à ses remords.

Crime et châtiment
« Embarquement de forçats », Petit Journal, 3 janvier 1904.



« Une triple exécution en Algérie », Petit Journal, 11 juillet 1909.



Les criminels condamnés aux travaux à perpétuité, sont envoyés au bagne en Guyane. Les douaniers, en tunique verte, et les gendarmes constituent le cordon de sécurité. Criminels, faussaires, déserteurs, récidivistes, et bandits de tous poils soumis aux longues peines sont extraits des cellules des maisons centrales françaises avant d’être dirigés vers les bagnes, comme ceux de Nouvelle-Calédonie ou de Guyane. Après un long voyage, les bagnards, en costume de bure, exécutent des travaux forcés.
En Algérie, les trois assassins d’un inspecteur et d’un brigadier forestier sont conduits en charrette sur le lieu de leur exécution. Le cortège se compose de fantassins et de spahis à cheval. Les gendarmes, reconnaissables à leur casque colonial, escortent les condamnés, baïonnette au canon.

Ascenseur pour l’échafaud
« La prison n’effraie pas les apaches. La guillotine les épouvante », Petit Journal, 19 juillet 1908.



Ici se trouve condensé l’argumentaire des défenseurs de la peine de mort. En plein climat de revalorisation sécuritaire, les délinquants de l’époque, que l’on qualifie d’apaches, focalisent l’attention du grand public. Contrairement aux abolitionnistes, les tenants de « l’hygiène sociale » tablent sur la terreur de l’échafaud afin de contenir le crime.
Jusqu’au décret du 24 juin 1939, qui voit la fin des exécutions publiques, les condamnés à mort passent leurs derniers instants ici-bas, à proximité du gendarme. Victor Hugo, dans son célèbre Dernier jour d’un condamné, a d’ailleurs saisi toute la tension dramatique d’une telle situation.

Quand la République se protège
« À la Haute-Cour », Petit Journal, 3 décembre 1892.



« Déroulède en voiture cellulaire », Petit Journal, 26 novembre 1899.



Deux exemples de la verve de Déroulède, chantre du nationalisme français. En plein scandale de Panamá, les francs-tireurs de la Ligue des Patriotes, dont Déroulède, sont traduits en justice pour leurs prises de positions contre Clemenceau. De nombreux gendarmes veillent à canaliser les effets potentiels de la fougue des accusés. Quelques années plus tard, le leader de la Ligue des Patriotes est conduit de la prison de la Santé à la Haute-Cour de justice, pour sa tentative de coup d’État, en février 1899.
En 1892, la faillite de la compagnie finançant le canal interocéanique de Panamá met à jour la collusion entre le pouvoir et la haute finance. Le scandale donne lieu à d’importantes répercussions politiques et idéologiques, notamment par le biais de virulentes campagnes de presse antisémites. Après la tentative de putsch du général Boulanger, en 1889, la République s’inquiète de la montée du césarisme.

Protéger les criminels mais combattre le crime
« À mort l’ogresse », Petit Journal, 24 mai 1908.



Vilipendée par l’opinion, la nourrice Jeanne Weber a suscité bien des passions après avoir semé à sept reprises la mort sur son passage. Plusieurs têtes blondes dont elle avait la charge ont été déclarées mortes par asphyxie due à des suffocations. Prise sur le fait en train d’étrangler un enfant, « l’ogresse de la Goutte d’Or » finira à l’asile.
Justice n’est pas vengeance. Les gendarmes, représentants de la loi, sont chargés de l’application du droit et donc de la protection des criminels contre les représailles populaires. De la sorte, la justice, en toute impartialité, conserve le dernier mot.

Le Rouge et le Noir
« La malle sanglante », Petit Journal, 8 novembre 1899.



« Les débuts d’un procès sensationnel », Petit Journal, 7 novembre 1909.



Depuis la souricière, chambre de sûreté où les inculpés attendent le passage en jugement, les accusés sont escortés par les gardes républicains jusqu’au box des prévenus. Faites entrer l’accusé !

L’Assommoir
« Le procès Zola à Versailles », Petit Journal, 31 juillet 1898.



Les prises de position retentissantes du romancier naturaliste, au sein de journal L’Aurore, déchaînent des passions qu’il convient de contenir. Lors du procès Zola à Versailles, les gendarmes ont fort à faire pour contrôler la population agitée.

L’honneur d’un capitaine
« L’affaire Dreyfus. La prison militaire de Rennes », Petit Journal, 9 juillet 1899.



« Le procès de Rennes », Petit Journal, 20 août 1899.



De retour du bagne, Dreyfus participe à la révision de son procès. Son transfèrement à la prison militaire de Rennes suscite la curiosité de la population civile qui tente d’apercevoir la silhouette du condamné. Devant la prison, un factionnaire monte la garde, tandis que les gendarmes sont réquisitionnés pour maintenir l’ordre devant l’établissement. Devant le conseil de guerre, Dreyfus est entouré d’un témoin à charge et d’un capitaine de gendarmerie.

L’adieu aux armes
« Le traître Dreyfus », Petit Journal, 13 janvier 1895.



Le 5 janvier 1895, dans la cour de l’École militaire, un sous-officier de la Garde républicaine procède à la dégradation bientôt célèbre. Après lecture de la sentence par le greffier du conseil de guerre, l’adjudant Bouxin arrache, un à un, les galons et décorations du capitaine d’artillerie Alfred Dreyfus dont il rompt le sabre.

Ceintures blanches, mais pas débutants
« Tentative de suicide d’un condamné », Petit Journal, 14 janvier 1900.



« Les bandits à l’instruction », Petit Journal, 19 mai 1912.



Au tribunal ou au cabinet du juge d’instruction, les gendarmes ne font pas que de la figuration. En cas de confrontation de la victime avec ses agresseurs ou lors de la surveillance des condamnés, l’intervention des gardes républicains est essentielle au bon déroulement du procès pénal.

Le boucher double
« Un nouveau Troppman », Petit Journal, 13 décembre 1896.

À la cour d’assises de la Côte-d’Or, un boucher est condamné pour un triple meurtre crapuleux. La référence à Troppman, cet assassin célèbre qui avait mis à mort six membres de la famille Kinck en 1869, est toujours dans les esprits.

Les fastes de la République

Dans la proximité du pouvoir, les gendarmes, représentants de l’autorité, assurent le service d’honneur des dignitaires de l’État. Le protocole des honneurs rendus lors des prises d’armes est repris par le décret du 7 octobre 1909 : lorsque les troupes circulent, les officiers de tous grades, rendent à la personne devant laquelle ils défilent les honneurs de circonstance. Lorsqu’ils passent devant le Président de la République, les drapeaux et les étendards saluent. Le commandant des troupes, quel que soit son grade, salue de l’épée ou du sabre la personne devant laquelle les troupes défilent.

En r’venant de la revue
« Revue du 14 juillet. Arrivée du président de la République », Petit Journal, 18 juillet 1891.



14 juillet 1891. Dans une immobilité absolue, les troupes présentent les armes au Bois de Boulogne. Parmi les formations, les gardes républicains, impeccablement alignés, en tenue de campagne, portent au dos le havresac, pour les fournitures, et la giberne, étui à la ceinture pour les munitions.

La fête des maires
« Au banquet des maires », Petit Journal, 7 octobre 1900.



Le 22 septembre 1900, un grand banquet réunit tous les maires de France aux Tuileries. Lors de cette immense réunion, occasion d’une rencontre entre élus et gendarmes, les 20 000 hôtes sont venus prouver leur attachement à la République. L’épisode est d’autant plus important qu’avec la loi de 1884, la sécurité publique incombe en grande partie aux maires.

Le général venu du froid
« Arrivée à Paris du général Tchertkoff », Petit Journal, 6 janvier 1895.



Pour notifier au Gouvernement français son accession au trône, le tsar Nicolas II désigne comme émissaire le général Tchertkoff. Ce dernier est reçu par le Président de la République Casimir-Perier et les gardes républicains.

Boers des faubourgs
« Arrivée des généraux Boers à Paris », Petit Journal, 26 octobre 1902.



Deux ans avant l’Entente cordiale, l’Angleterre suscite toujours la réprobation française. Les Boers, descendants de colons protestants hollandais, français et allemands en Afrique du Sud, qui viennent de perdre la guerre face à l’Angleterre, sont acclamés par la population parisienne. À la gare du Nord, gardes républicains à cheval et sergents de ville participent au service d’ordre.

Guard save the King !
« Le roi d’Angleterre en France », Petit Journal, 10 mai 1903.



Sa Majesté Édouard VII est conviée, en compagnie du président Loubet, à une représentation de gala au grand théâtre national de l’Opéra Garnier.
Les cortèges royal et présidentiel sont précédés, comme l’exige le protocole, des honneurs rendus par la Garde républicaine en culotte blanche.

Les gendarmes de l’Indo
« À Hanoï. Revue passée par M. Doumer », Petit Journal, 27 avril 1902.



Les gendarmes coloniaux escortent Paul Doumer, gouverneur d’Indochine, et l’empereur d’Annam jusqu’à leur tribune d’où ils assistent à la revue donnée en l’honneur du départ du gouverneur d’Indochine.

La traversée de Paris
« Manœuvres de forteresse. Le retour du Président de la République », Petit Journal, 1er octobre 1894.



Lors de manœuvres de forteresse, les militaires français simulent l’attaque et la défense de Paris. Le Président de la République Casimir-Perier, escorté de gardes républicains, passe pour l’occasion devant la rédaction du Petit Journal.

Des cipaux chez les pipos
« Centenaire de l’école polytechnique », Petit Journal, 28 mai 1894.



Pour le centenaire de la création de leur école, les pipos, surnom donné aux polytechniciens, reçoivent la visite du Président de la République. Les cipaux, surnom donné à la Garde républicaine depuis la monarchie de Juillet, par abréviation de gardes municipaux, assurent le service d’honneur.

Les gendarmeries sœurs

La promotion de l’Arme passe par la publicité faite aux équivalents européens d’une police à statut militaire. La diffusion du modèle de gendarmerie s’effectue en plusieurs phases, lors de la période révolutionnaire et impériale d’abord, puis à la faveur de la reconstruction de l’Europe post-napoléonienne. La plupart des jeunes gendarmeries apparaissent entre la Révolution et le milieu du XIXe siècle. Les nouveaux territoires calquent leurs structures administratives sur celles qui ont été développées depuis le début de la Révolution française. Pour le reste, certains gouvernements, inspirés par le modèle d’administration napoléonien, choisissent de créer des gendarmeries. Ce modèle est ainsi appliqué dans de nombreux pays d’Europe : Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Italie, Espagne… Enviée, copiée, imitée, la gendarmerie constitue un modèle que l’étranger applique.

Graines de Tsar
« La cavalerie russe », Petit Journal, 9 avril 1892.



Un bel exemple de la diffusion du modèle gendarmique : au centre, en bleu, trône un « gendarme » russe.
Le terme de gendarmerie russe est un moyen commode pour Le Petit Journal afin de désigner la police politique du Tsar Alexandre III, créée en 1881.

Le sabre et le goupillon
« Le Président de la République remettant la barrette cardinalice au nonce du pape », Petit Journal, 19 juillet 1896.



Avant la séparation de l’Église et de l’État, l’imbrication du politique et religieux est familière aux Français. Le gendarme pontifical, qui porte ici le casque à cimier, veille à la sécurité du représentant pontifical.
Pour sa sécurité et l’expression de sa souveraineté, le Saint-Siège dispose d’une armée constituée par les gardes suisses, qui surveillent l’intérieur du Vatican, et des gendarmes pontificaux, qui effectuent des patrouilles hors des palais apostoliques depuis 1808. Cette gendarmerie pontificale existera jusqu’en 1970.

Fratelli d’Italia
« Assassinat du roi d’Italie », Petit Journal, 12 août 1900.



« Le procès de la Camorra », Petit Journal, 26 mars 1911.



Les carabiniers, reconnaissables à leurs bicornes à plumet rouge, assurent tant bien que mal le service d’ordre et veillent sur le procès des membres d’une société secrète. La gabbionne est la cage dans laquelle sont enfermés les accusés aux assises.
Héritière de la légion de gendarmerie impériale créée en 1804 à Milan par Napoléon, l’institution des carabiniers remonte aux décrets royaux signés par Victor-Emmanuel 1er, alors roi de Piémont-Sardaigne. En 1861, au lendemain de l’unité italienne, le corps des carabiniers devient la première arme de la nouvelle armée nationale.

Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine
« Pas de ruban tricolore », Petit Journal, 25 septembre 1910.



Dans cette représentation humiliante d’une cérémonie du souvenir avortée, les gendarmes allemands (casque à pointe et hausse-col) tiennent le mauvais rôle.

Cousins germains
« Enfant tué par un gendarme prussien », Petit Journal, 4 mars 1900.



« Incident à la frontière », Petit Journal, 4 juillet 1897.



Deux représentations caricaturales du danger ennemi. Même lorsqu’il est gendarme, le Prussien ne saurait être que dangereux et cruel.
Le Petit Journal se délecte des conflits internes en Allemagne. Les incidents entre déserteurs de l’armée allemande et gendarmes d’outre-Rhin sont ainsi fréquemment mis en exergue ou tournés en dérision.

Histoire belge
« Les troubles de Belgique », Petit Journal, 16 juillet 1899.



Après avoir présenté une loi impopulaire, le Gouvernement belge fait réprimer l’exaspération de la rue. Les gendarmes belges sont reconnaissables à leur bonnet à poils.
Mise sur pied en 1796 par le général Wirion, organisateur de la gendarmerie dans les départements outre-Quiévrains, la gendarmerie belge est très proche du modèle français.

Des chapeaux en Espagne
« La guerre hispano-américaine », Petit Journal, 8 mai 1898.



« À Saint-Sébastien », Petit Journal, 7 août 1904.



À la cour d’Espagne, les gendarmes avec leurs hallebardes veillent à la sécurité de la reine. Tandis que les combats d’animaux en Espagne soulèvent déjà l’indignation de la presse française.
La Guardia Civil puise ses racines dans le Moyen-Âge et les confréries espagnoles. Elle ne prend sa forme moderne qu’en 1844 avec la création de la Guardia Civil.

Un ouvrage sur cette thématique est disponible à la vente, voir ici.

Informations complémentaires

Bibliographie

Cette bibliographie ne vise pas l’exhaustivité. Pour une perspective plus complète de l’histoire de la gendarmerie et des sources imprimées, notamment en ce qui concerne le roman et les chansons, le lecteur pourra se référer à l’ouvrage suivant, dont la présente bibliographie est en partie issue : Luc Jean-Noël (dir.), Histoire de la maréchaussée et de la gendarmerie. Guide de recherche, Maisons-Alfort, SHGN, 2005, 1104 p.

I) La gendarmerie à la Belle Époque

  • Alègre de la Soujeole François (capitaine), Les officiers de gendarmerie sous la Troisième République, 1880-1913, DEA (dir. Serman William), Paris I, 1991, 49 p.
  • Asséo Henriette, « La gendarmerie et l’identification des nomades (1870-1914) », dans Luc Jean-Noël (dir.), Gendarmerie, État et société au XIXe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, pp. 301-314.
  • Audigier Vincent, La gendarmerie selon la revue corporative « Le Gendarme, moniteur de la gendarmerie et de la Garde républicaine », de 1897 à 1913, maîtrise (dir. Luc Jean-Noël), Paris IV, 1999, 161 p.
  • Audigier Vincent, « Les revendications des gendarmes à la Belle Époque », Revue de la Gendarmerie nationale, hors série histoire n° 2, 2000, La gendarmerie de la Révolution à l’entre-deux-guerres, dir. de Luc Jean-Noël et le SHD (anciennement SHGN), pp. 73-78.
  • Baudonnet Pascal, La gendarmerie et la bicyclette (1896-1918), Maisons-Alfort, SHGN, 2000, 92 p., inédit.
  • Berlière Jean-Marc, « La gendarmerie en question au début du XXe siècle », dans Luc Jean-Noël (dir.), Gendarmerie, État et société au XIXe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, pp. 101-116.
  • Berlière Jean-Marc, L’institution policière en France sous la Troisième République (1870-1914), doctorat (dir. Lévêque Pierre), Dijon, 1991, 1 304 p.
  • Boilot R. et Deluzarche A., « Aspect de la vie d’un gendarme à Combronde avant 1914 », Brayauds et Combrailles, n° 41, 1985, pp. 29-34.
  • Borda Xavier, Gendarmerie et pouvoir politique, t. I : De la fin du Second Empire à la crise boulangiste (1869-1889), Maisons-Alfort, SHGN, 1998, 84 p., inédit.
  • Borda Xavier, Gendarmerie et pouvoir politique sous la Troisième République, t. II : La Gendarmerie oubliée (1890-1914), Maisons-Alfort, SHGN, 1998, 88 p., inédit.
  • Borda Xavier, « La naissance des écoles de la gendarmerie. La modernisation par la formation », Revue de la Gendarmerie nationale, n° 187, 1er semestre 1998, pp. 126-128.
  • Borda Xavier, « La naissance de la Direction de la Gendarmerie sous la IIIe République », Revue historique des Armées, n° 213, décembre 1998, Gendarmerie nationale, réédité comme numéro spécial en 2000, pp. 43-52.
  • Borda Xavier, « Repenser la gendarmerie après la défaite de 1870 », Revue de la Gendarmerie nationale, hors série histoire n° 2, 2000, La gendarmerie de la Révolution à l’entre-deux-guerres, (dir. Luc Jean-Noël et le SHD (anciennement SHGN), pp. 67-71.
  • Borda Xavier, « La gendarmerie et la sécurité intérieure à la fin du 19e siècle », Revue de la Gendarmerie nationale, n° 194, 1er trimestre 2000, pp. 111-118.
  • Borda Xavier, « Gendarmerie et statut militaire : les projets de démilitarisation de la gendarmerie sous la Troisième République », dans Luc Jean-Noël (dir.), Gendarmerie, État et société au XIXe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, pp. 91-100.
  • Boulant Antoine (chef d’escadron), « La gendarmerie face aux grèves à la fin du XIXe siècle », Revue de la Gendarmerie nationale, n° 199, 2e trimestre 2001, pp. 130-134.
  • Bruneteaux Patrick, « Le désordre de la répression en France, 1871-1921. Des conscrits aux gendarmes mobiles », Genèses, n° 12, mai 1993, Maintenir l’ordre, pp. 30-46.
  • Cholous Philippe (chef d’escadron), « Lorsque l’impossible au nécessaire se joint » Revue de la Gendarmerie nationale, n° 208, septembre 2003, pp. 107-114.
  • Cooper-Richet Diana, « Le plan général de protection à l’épreuve de la grève des mineurs du Nord et du Pas-de-Calais (septembre-novembre 1902) », dans Maintien de l’ordre et police en France et en Europe au XIXe siècle, Paris, Créaphis, 1987, pp. 397-413.
  • Coz Roger, « Le chef d’escadron Corcuff (1872-1953) », Gendarmerie nationale. Revue d’études et d’informations, n° 139, 1984, p. 63.
  • Dieu François, « Alfred Jarry et la Psychologie expérimentale du gendarme », Cahiers de la Sécurité Intérieure, n° 21, 3e trimestre 1995, pp. 185-188.
  • Dieu François, « Léon Bloy et le bon gendarme », Sociétés & Représentations, n° 16, septembre 2003, Figures de gendarmes, sous la dir. de Luc Jean-Noël, pp. 307-316.
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  • Egnell Edgar, « Le renversement de l’image de la gendarmerie dans l’opinion conservatrice entre l’Ordre moral et le Bloc des Gauches », Sociétés & Représentations, n° 16, septembre 2003, Figures de gendarmes (dir. Luc Jean-Noël), pp. 147-152.
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  • Fabas Christian, La Garde républicaine à la Belle Époque, maîtrise (dir. Luc Jean-Noël), Paris IV, 2002, 158 p.
  • Flejou-Robert Béatrice, La gendarmerie et la séparation de l’Église et de l’État (1905-1906), Maisons-Alfort, SHGN, 1996, 104 p., inédit.
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  • Fontan François, « Paul Fontan, capitaine de la Garde républicaine (1880-1914), mousquetaire de la République, précurseur du GIGN », Bulletin de la Société des anciens et amis de la gendarmerie, janvier 1994, pp. 46-51.
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  • Houte Arnaud-Dominique, « Le gendarme national face à la société française (1870-1914) : du service de l’État au service du public », dans Chatriot Alain et Gosewinkel Dieter (dir.), Les figures de l’État en Allemagne et en France, 1870-1945, Figurationenen des Staates, Deutschland und Frankreich, 1870 bis 1945, Paris, Institut historique allemand, à paraître.
  • Houte Arnaud-Dominique et Lignereux Aurélien, « Du bicorne au képi : la gendarmerie de la Belle Époque à l’heure des choix », dans Luc Jean-Noël (dir.), Gendarmerie et gendarmes du XXe siècle, actes du colloque de la Sorbonne, juin 2003, à paraître.
  • Jauffret Jean-Charles, « Armée et pouvoir politique. La question des troupes spéciales chargées du maintien de l’ordre en France de 1871 à 1914 », Revue Historique, n° 547, juillet-septembre 1983, pp. 97-144.
  • López Laurent, « Les relations entre policiers et gendarmes à travers leurs représentations mutuelles sous la Troisième République (1875-1914) », Sociétés & Représentations, n° 16, septembre 2003, Figures de gendarmes, (dir. Luc Jean-Noël), pp. 213-230.
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  • Meyer René, « Le décret du 20 mai 1903 et l’Alsace-Lorraine », L’Essor, n° 353, décembre 2003, pp. 27-28.
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  • Pyguillem (capitaine), « Concentration et embarquement des condamnés à destination de la Guyane », Revue de la Gendarmerie, n° 52, juillet 1936, pp. 503-527, et n° 53, septembre 1936, pp. 644-659.
  • Rigall, « Chacun sait que les gendarmes… », 1913, Cahier des Amis du vieil Île et des villages voisins, n° 71, 1980, pp. 11-12.
  • Saada Carine, Le colonel Béringuier, acteur et théoricien de la gendarmerie, de la Belle Époque aux années 1920, maîtrise (dir. Luc Jean-Noël), Paris IV, 2000, 143 p.
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  • Servier Marie-Berthe, « L’historique de la Garde républicaine, une mémoire officielle conçue à la Belle Époque », dans Luc Jean-Noël (dir.), Gendarmerie, État et société au XIXe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, pp. 117-130.
  • Tanguy Jean-François, Le maintien de l’ordre public en Ille-et-Vilaine, 1870-1914, doctorat (dir. Léonard Jacques), Rennes II, 1986, 697 p.
  • Vasseur Lucien, Gendarmes de la Belle Époque : essai historique sur la gendarmerie de l’arrondissement de Montreuil-sur-Mer de 1890 à 1910, Saint-Martin-de-Boulogne, chez l’auteur, 1995, 78 p.
  • Wagner H., « Le recrutement des gendarmes maritime en 1900 », Revue maritime, n° 156, juin 1959, pp. 746-757.
  • Wagniart Jean-François, « La gendarmerie et les gendarmes face à la question du vagabondage (1870-1914) », dans Luc Jean-Noël (dir.), Gendarmerie, État et société au XIXe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, pp. 289-300.

II) Histoire de la presse

  • Albert Pierre, Histoire de la presse, Paris, PUF, Que sais-je ?, 2003, 280 p.
  • Bellanger Claude (dir.), Histoire générale de la presse française, Paris, PUF, 1969, 4 vol.
  • Bellet Roger et Régnier Philippe, Problèmes de l’écriture populaire au XIXe siècle, Limoges, PULIM, 1997, 284 p.
  • Chartier Roger et Martin Henri-Jean, Histoire de l’édition française, Paris, Promodis, 1982-1986, 4 vol.
  • Feyel Gilles, La presse en France des origines à 1944. Histoire politique et matérielle, Paris, Ellipses, 1999, 192 p.
  • Jeanneney Jean-Noël, Une histoire des médias des origines à nos jours, Paris, Seuil, 2001, 394 p.
  • Parinet Élisabeth, Une histoire de l’édition à l’époque contemporaine, XIXe-XXe siècles, Paris, Seuil, 2004, 494 p.
  • Tétu Jean-François, « Mise en page et illustration au début du XIXe siècle », Cahiers de Textologie, 1990, n° 3, pp. 110-140.
  • Thiesse Anne-Marie, Le roman du quotidien. Lecteurs et lectures populaires à la Belle-Époque, Paris, Seuil, 2000, 286 p.

III) Imaginaires de l’insécurité

  • Ackermann Werner, Dulong Renaud, Jeudy Henri-Pierre, Imaginaires de l’insécurité, Paris, Librairie des Méridiens, 1983, 122 p.
  • Ambroise-Rendu Anne-Claude, Petits récits des désordres ordinaires : les faits divers dans la presse française des débuts de la IIIe République à la Grande Guerre, Paris, Selis Arslan, 332 p.
  • Ambroise-Rendu Anne-Claude, Peurs privées, angoisses publiques. Un siècle de violences en France, Paris, Larousse, 2001, 191 p.
  • Berlière Jean-Marc, « Images de policiers : deux siècles de fantasmes », Annuaire d’histoire administrative européenne, n° 6, 1994, pp. 125-148.
  • Chalvon-Demersay Sabine, Mille scénarios. Une enquête sur l’imagination en temps de crise, Paris, Métailié, Collection « Leçons de choses », 1994, 193 p.
  • Chassaigne Philippe, « Crime, justice et littérature populaire dans l’Angleterre du XIXe siècle », dans Chauvaud Frédéric et Petit Jacques-Guy (dir.), L’histoire contemporaine et les usages des archives judiciaires, Paris, Champion, 1998, pp. 155-170.
  • Chevalier Louis, Classes laborieuses et classes dangereuses à Paris pendant la première moitié du XIXe siècle, Paris, Perrin, 2002, 561 p.
  • Chevandier Christian, Cheminots en grève ou la construction d’une identité (1848-2001), Paris, Maisonneuve & Larose, 2002, 400 p.
  • Corbin Alain, Le village des cannibales, Paris, Paris, Flammarion, 1995, 204 p.
  • Delattre Simone, Les douze heures noires. La nuit à Paris au XIXe siècle, Paris, Albin Michel, 2000, 674 p.
  • Ebel Édouard, Les préfets et le maintien de l’ordre public en France, au XIXe siècle, Paris, La Documentation française, 1999, 265 p.
  • Élias Norbert, La civilisation des mœurs, 1939, Paris, France-Loisirs, 1997, 390 p.
  • Foucault Michel, Surveiller et punir : naissance de la prison, Paris, NRF, Gallimard, 1975, 360 p.
  • Guiral Pierre, « Police et sensibilité française », dans L’État et sa police en France. 1789-1914, Centre de Recherche d’Histoire et de philologie de la IVe section de l’École pratique des Hautes Études, Genève, Librairie Droz, 1979, pp. 161-176.
  • Jeudy Henri-Pierre, Le désir de catastrophe, Paris, Aubier, 1990, 161 p.
  • Kalifa Dominique, Crime et culture au XIXe siècle, Paris, Perrin, 2005, 332 p.
  • Kalifa Dominique, L’encre et le sang. Récits de crimes et société à la Belle Époque, Paris, Fayard, 1995, 351 p.
  • Kalifa Dominique, « L’insécurité et l’opinion publique au début du XXe siècle », Cahiers de la Sécurité Intérieure, 1994, n° 17, pp. 65-76.
  • L’Heuillet Hélène, Basse politique, haute police. Une approche historique et philosophique de la police, Paris, Fayard, 2001, 434 p.
  • M’sili Marine, Le fait divers en République. Histoire sociale de 1870 à nos jours, Paris, CNRS, 2000, 311 p.
  • Noiriel Gérard, « Surveiller les déplacements ou identifier les personnes ? Contribution à l’histoire du passeport en France de la Ire à la IIIe République », Genèses, n° 30, mars 1998, pp. 77-100.
  • Tilly Charles, La France conteste, de 1600 à nos jours, Paris, Fayard, 1986, 622 p.
  • Wagniart Jean-François, Le vagabond à la fin du XIXe siècle, Paris, Belin, 1999, 348 p.

IV) L’image du gendarme

  • Borda Xavier, L’image du gendarme sous la IIIe République, 1870-1914, 1997, 23 p., inédit.
  • Chaline Jean-Pierre, « L’image du gendarme », dans Luc Jean-Noël (dir.), Gendarmerie, État et société au XIXe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, pp. 481-482.
  • Chanut (capitaine), « En ouvrant la boîte de Pandore », Gendarmerie nationale. Revue d’études et d’informations, n° 94, 4e trimestre 1972, pp. 38-44.
  • Corbin Alain, « Un objet historique aux multiples facettes », dans Luc Jean-Noël (dir.), Gendarmerie, État et société au XIXe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, pp. 485-487.
  • Dieu François, « Le discours du gendarme sur la gendarmerie », Cahiers de la Sécurité Intérieure, n° 11, novembre 1992-janvier 1993, pp. 121-124.
  • Dieu François, « Léon Bloy et le bon gendarme », Sociétés & Représentations, n° 16, septembre 2003, pp. 307-316.
  • Depardon (capitaine), « Le visage de la gendarmerie », Gendarmerie nationale. Revue d’études et d’informations, n° 79, 1er trimestre 1969, pp. 60-65.
  • Ebel Édouard (chef d’escadron), « La gendarmerie et la communication : bref historique », Revue de la Gendarmerie nationale, n° 200, septembre 2001, pp. 125-128.
  • Faraboz Robert, Brigadier, vous avez raison ! La vie du gendarme au début du siècle, illustrée par des cartes postales anciennes, Saint-Just-la-Pendue, Chirat, 1988, 222 p.
  • Galera Yann (aspirant), « Les prévôtés vues par les poilus », Guerres mondiales et conflits contemporains, n° 210, avril-juin 2003, pp. 101-112.
  • Galera Yann (aspirant), « L’écran de l’ordre : les gendarmes du XXe siècle dans le cinéma parlant », dans Luc Jean-Noël (dir.), Gendarmerie et gendarmes du XXe siècle, actes du colloque de la Sorbonne, juin 2003, à paraître.
  • Galera Yann (aspirant), « Comique troupier » et « Gendarme », dans Dehée Yannick, Bosséno Christian-Marc (dir.), Le dictionnaire du cinéma populaire français, Paris, Nouveau-Monde éditions, 2004, 814 p.
  • Luc Jean-Noël (dir.), « Figures de gendarmes », Sociétés & Représentations, n° 16, septembre 2003, 378 p.

V) Sources imprimées

  • Instructions, codes, textes officiels
  • Ajustage des effets des militaires de la Gendarmerie. Extrait de l’instruction du 9 juin 1895 sur la description de l’uniforme de la Gendarmerie et de l’instruction du 10 octobre 1894 sur la description du harnachement des chevaux. Édition annotée et mise à jour jusqu’au 1er février 1903, Paris, Charles-Lavauzelle, 1903, 28 p.
  • Code de la Gendarmerie (Le). Recueil mensuel complet de tous les documents, lois, décrets, décisions, circulaires, notes, etc. provenant de toutes les autorités qui ont le service de cette arme dans leurs attributions, s.l.n.p., 1888-1891, 4 vol.
  • Conditions d’admission dans la Gendarmerie, programmes des examens à subir pour y entrer et conditions d’admissions des sous-officiers de gendarmerie à l’École des sous-officiers élèves-officiers, Paris, Charles-Lavauzelle, 1905, 65 p.
  • Décret du 4 avril 1900 portant règlement sur le service intérieur de la Garde républicaine, Paris, Charles-Lavauzelle, 1900, 434 p. ; Léautey, 1901, 244 p.
  • Décret du 20 janvier 1903 complètement annoté et comprenant toutes les lois, décrets, règlements et circulaires utiles aux militaires de l’Arme, La Baule, 1910, Imprimerie spéciale de la Gendarmerie, 695 p.
  • Description des uniformes, corps de la Gendarmerie, Paris, Charles-Lavauzelle, 1908, 179 p.
  • Droits et attributions de la Gendarmerie en matière de douanes, de contributions indirectes, d’affiches, Paris, Charles-Lavauzelle, 1910, 108 p.
  • Extrait des instructions sur le service, la comptabilité et le paquetage en campagne à l’usage des sous-officiers, brigadiers et gendarmes (circulaires des 19 et 25 octobre 1887, 27 juillet, 8, 9 et 14 août 1888), Paris, Charles-Lavauzelle, 1889, n.p.
  • Extrait du règlement sur les exercices de la gendarmerie départementale à l’usage des brigades à pied, Paris, Léautey, 1885, n.p. ; 1891, n.p.
  • Freycinet Charles-Louis de Saulces de, Projet de loi ayant pour but de créer un escadron de cent gendarmes à cheval, présenté par M. de Freycinet et par M. Rouvier (22 mars 1892), Paris, Motteroz, 1892, 3 p.
  • Gendarmerie. Comptabilité des prévôtés en campagne. Volume arrêté à la date du 1er juin 1904, Paris, Charles-Lavauzelle, 1904, 72 p.
  • Gendarmerie. Organisation et service, Paris, Le Normand, 1910, 221 p.
  • Gendarmerie. Service intérieur de la gendarmerie départementale, Paris, Léautey, 1900, 192 p.
  • Instruction du 21 juillet 1889 sur le service intérieur de la Garde républicaine, Paris, Charles-Lavauzelle, 1889, n.p.
  • Instruction du 30 avril 1883 sur le service journalier et municipal de la Garde républicaine, Paris, Léautey, 1883, n.p. ; Charles-Lavauzelle, 1892 et 1895, n.p.
  • Instruction du 9 juin 1895 portant description de l’uniforme de la Gendarmerie (gendarmerie des départements, Garde républicaine, gendarmerie de la Corse, d’Algérie et de Tunisie, auxiliaires indigènes de la gendarmerie d’Afrique), Paris, Léautey, 1896, 141 p.
  • Instruction du 13 février 1900 sur le service de la Gendarmerie en campagne, Paris, Charles-Lavauzelle, 1909, 174 p.
  • Instruction sur l’administration des gendarmes réservistes et territoriaux dans leur foyer du 1er février 1884, Paris, Charles-Lavauzelle, 1884, n.p.
  • Le Service prévôtal aux armées, par demandes et par réponses (extrait de l’instruction du 18 avril 1890), à l’usage des sous-officiers, brigadiers et gendarmes, Paris, Léautey, 1891, n.p.
  • Livre d’or de la Gendarmerie, 1804-1889. Bienfaiteurs de l’arme, Paris, Charles-Lavauzelle, 1889, 2e éd., VIII-196 p.
  • Mattei Paul (lieutenant-colonel), Réquisition de la Gendarmerie par les autorités civiles, action des autorités militaires sur ce corps d’après les lois et les règlements en vigueur, Paris, Le Normand, 1905, 80 p.
  • Mémorial de la Gendarmerie, collection complète des lois, ordonnances, décrets, décisions, règlements, circulaires, notes ministérielles, arrêtés du Conseil d’État et arrêts de la Cour de cassation, etc., relatifs au service de la gendarmerie depuis 1791, avec tables chronologiques, analytiques et alphabétiques à chaque volume, Paris, Léautey, 1791-1970, 91 vol.
  • Mémorial de la Gendarmerie. Livre d’or de la Gendarmerie (1791-1912), Paris, Charles- Lavauzelle, 1913, 354 p.
  • Prévôté aux armées. Extrait de l’instruction des 19 et 25 octobre 1887 à l’usage des sous-officiers, brigadiers et gendarmes, Paris, Charles-Lavauzelle, 1888, n.p.
  • Prévôté aux armées. Extrait de l’instruction du 18 avril 1890, à l’usage des sous-officiers, brigadiers et gendarmes, Paris, Charles-Lavauzelle, 1890, n.p.
  • Programme des examens à subir par les officiers et sous-officiers de l’armée pour entrer dans la Gendarmerie, ainsi que par les sous-officiers de cette arme présentés pour le grade de sous-lieutenant, Paris, Charles-Lavauzelle, 1890, 24 p.
  • Projet de loi portant création d’un corps de gendarmerie mobile, présenté par M. Clemenceau, par M. Guyot-Dessaigne, par M. Caillaux et par M. le général Picquart, 22 janvier 1907, Paris, Imprimerie de Motteroz et Martinet, 1907, 5 p.
  • Questionnaire sur les lois et règlements accessoires comprenant Roulage, Chasse, Pêche, Tabacs, Cartes à jouer, Allumettes, à l’usage des chefs de brigade et gendarmes, Paris, Léautey, 1893, n.p.
  • Recueil des lois, décrets et règlements sur les pensions de retraite des officiers de toutes armes et assimilés, sous-officiers, brigadiers, caporaux, soldats ou gendarmes, pensions des veuves et secours aux orphelins, avec tarifs, tableaux, barèmes, explications particulières à la gendarmerie et renseignements généraux, Paris, Léautey, 1898, 64 p. ; 1899, n.p.
  • Règlement du 10 juillet 1897 sur le service intérieur de la Garde républicaine, Paris, Léautey, 1897, n.p.
  • Règlement du 10 juillet 1897 sur le service intérieur de la gendarmerie départementale, Paris, Léautey, 1897, n.p.
  • Règlement du 10 juillet 1897 sur le service intérieur de la gendarmerie départementale, édition annotée et mise à jour par un officier supérieur de l’arme, Paris, Charles-Lavauzelle, 1898, 175 p.
  • Règlement du 3 février 1899 sur le service intérieur de la gendarmerie départementale, annoté et mis à jour par un officier supérieur de l’arme, Paris, Charles-Lavauzelle, 1899, n.p.
  • Règlement du 15 mars 1905 sur les exercices à cheval de la Gendarmerie, Paris, Charles-Lavauzelle, 1911, 299 p.
  • Règlement sur l’administration et la comptabilité des corps de la Gendarmerie, Paris, Chapelot et Cie, 1902, 180 p.
  • Règlement sur les exercices à pied et à cheval de la gendarmerie départementale, Paris, Léautey, 1891, n.p.
  • Règlement sur les soldes et les revues des corps de la Gendarmerie, Paris, Chapelot et Cie, 1903, 193 p.
  • Tarifs de la solde des masses, indemnités, gratifications, primes, parts d’amendes et abonnements de la Gendarmerie, Paris, Charles-Lavauzelle, 1909, 109 p.
  • Voyages de leurs Majestés l’Empereur et l’Impératrice de Russie en France […] 6. Consignes des gardes républicains affectés au service de sécurité, Paris, Imprimerie nationale, 1896, n.p.

Dictionnaires et manuels

  • Abbas Abdallah ben Hassen, Guide-gendarme au milieu de la population arabe, Paris, Charles-Lavauzelle, 1894, n.p.
  • Amade Léopold (lieutenant-colonel, puis général), Corsin Émile (capitaine, puis chef d’escadron, puis colonel), Dictionnaire des connaissances utiles à la Gendarmerie, Paris, Charles-Lavauzelle, 1904, 806 p.
  • Boschet (capitaine), Vade-mecum de l’officier aux grèves, Paris, Charles-Lavauzelle, 1907.
  • Bucquoy Eugène-Louis (lieutenant), Causeries morales. Canevas-guide à l’usage des chefs de brigade, Valognes, Imprimerie Pillu-Roland, 1913, 69 p.
  • Carnet-calepin des chefs de brigade et des gendarmes, Paris, Charles-Lavauzelle, 1894, n.p.
  • Carrez J. (lieutenant, commandant d’arrondissement), Un mercredi par mois. Causeries morales ou pratiques à l’usage des militaires de la Gendarmerie, Paris, Charles-Lavauzelle, 1912, 152 p.
  • Champoudry Alphonse-Joseph et Daniel P., Manuel de l’officier de police judiciaire militaire, Paris, Larose, 1881, 275 p.
  • Cochet de Savigny Pierre-Claude-Melchior (ancien chef d’escadron) et Perrève Maurice (juge au tribunal de Neufchâtel), Dictionnaire de la Gendarmerie à l’usage des officiers, chefs de brigade et gendarmes. Mis au courant de la législation par Ruffet (lieutenant-colonel de gendarmerie territoriale), Léautey, 1890, XXXVI-821 p.
  • Dictionnaire du gendarme. Instruction, services, devoirs, obligations, droits, intérêts personnels et de famille, Paris, Charles-Lavauzelle, 1892, n.p.
  • Droits et attributions de la Gendarmerie en matière de douanes, de contributions indirectes, d’affiches, de timbres de quittances, etc., par un officier supérieur de gendarmerie, en collaboration avec un commis de la direction de l’administration des contributions indirectes, Paris, Charles-Lavauzelle, 5e éd., 1902, 106 p.
  • Fourgerot Léon-Victor (capitaine, commandant l’arrondissement de Montbéliard), Guide moral à l’usage des chefs de brigade et des gendarmes candidats à l’avancement, Paris, Charles-Lavauzelle, 1907, 36 p.
  • Fournigault René (capitaine), Répertoire alphabétique d’administration et de législation à l’usage de la Gendarmerie, Paris, Léautey, 1895, 338 p.
  • Guide pratique pour le casernement des brigades de gendarmerie, Paris, Charles-Lavauzelle, 1908, 22 p.
  • Igert Maurice-Joseph-Marie (capitaine), Guide du gendarme, Paris, Garnier Frères, 1905, 433 p.
  • La Garde républicaine en temps de guerre, Paris, Charles-Lavauzelle, 1893, n.p.
  • Lamotte (lieutenant), Manuel pratique à l’usage des militaires de tous grades de la Gendarmerie, Paris, Charles-Lavauzelle, 1905, 189 p.
  • Manuel des théories à l’usage de la Gendarmerie par un officier supérieur de gendarmerie, Paris, Charles-Lavauzelle, 1897, 245 p.
  • Martin Émile (avocat à la cour d’appel), Code nouveau de la pêche fluviale annoté et expliqué d’après les jurisprudences de la Cour de cassation et des cours d’appel, à l’usage des gendarmes et des agents chargés de la surveillance de la pêche, Paris, Léautey, 1869, 300 p.
  • Meynieux Étienne (docteur en droit, substitut du procureur général près la Cour de Limoges), Guide-formulaire de la Gendarmerie dans l’exercice de ses fonctions de police judiciaire, civile et militaire contenant plus de quatre cents formules de procès-verbaux appropriés à toutes les circonstances et répondant à tous les besoins, Paris, Charles-Lavauzelle, 1889, 535 p.
  • Pierre Camille (lieutenant de la Garde républicaine, puis capitaine), Étude résumée des principaux caractères du signalement descriptif, dit portrait parlé (méthode Bertillon), à l’usage des militaires de la Gendarmerie, Paris, Charles-Lavauzelle, 1904, 71 p.
  • Service intérieur, par demandes et réponses, à l’usage de MM. les chefs de brigade et gendarmes pour leurs théories, Paris, Le Normand, 1903, 61 p.

Presse corporative et officielle

  • Almanach du gendarme, 1845-1901 (?).
  • Almanach-annuaire de la Gendarmerie, annuel, 1869 (?) – 1928 (?).
  • Avenir de la Gendarmerie nationale (L’), journal hebdomadaire non politique créé pour améliorer la situation et défendre les intérêts de l’Arme, puis Journal pour la défense des intérêts de l’Arme, novembre 1894 – janvier 1898, puis 1909.
  • Bulletin mensuel (puis mensuel officiel, puis trimestriel officiel) de la Caisse du gendarme, avril 1890 – décembre 1942.
  • Écho de la Gendarmerie (L’) (puis et des gardes républicaine, mobile et de Paris), bimensuel, août 1887 – août 1914, puis mars 1919 – avril 1940, remplacé par L’Écho de la Gendarmerie nationale et de la Garde républicaine, succède au Moniteur de la Gendarmerie.
  • Gendarme (Le), moniteur de la Gendarmerie et de la garde, journal de la Caisse du gendarme et des familles des brigades, puis organe des institutions de bienfaisance, de prévoyance, de mutualité et de bonne camaraderie, bimensuel puis trimestriel, décembre 1896-1933.
  • Journal de la Gendarmerie, mensuel, puis trimestriel, puis hebdomadaire, 1839-1920.
  • Moniteur de la Gendarmerie (Le), journal non politique créé spécialement pour la défense de l’arme, hebdomadaire, 1880 (?) – août 1887, remplacé par L’Écho de la Gendarmerie.
  • Phare de la Gendarmerie. Organe indépendant pour la défense de l’arme (Le), mensuel, puis hebdomadaire, 1909-1912, publié à Bordeaux, puis Toulouse.
  • Progrès de la Gendarmerie, organe de défense des intérêts de la Gendarmerie et de la Garde républicaine (Le), bimensuel, publié par la Fédération nationale des retraités de la Gendarmerie et de la Garde républicaine, 5 mars 1911-1914, puis 1919-1939, puis 1946-1972, devient Le Progrès  par fusion avec L’Écho de la Gendarmerie et de la Garde républicaine.

Mémoires et essais

  • Bernardin Jean-Baptiste (gendarme à pied), Un voyage au Tonkin, Avignon, Seguin, 1898, 76 p.
  • Boschet (commandant), Conférences sur la Gendarmerie française, troupe d’élite offrant des avantages insoupçonnés. Renseignements aux candidats gendarmes ou gardes républicains, brigadiers et maréchaux des logis, Paris, Charles-Lavauzelle, 1911, 91 p.
  • Champoudry Alphonse-Joseph, La justice prévôtale aux armées, Paris, Léautey, 1895, 174 p.
  • Coupin A. (capitaine), Projet d’une mutuelle scolaire dans la Gendarmerie, Paris, Le Normand, 1905, 30 p.
  • Delattre Hippolyte, La Gendarmerie de demain, ou la Gendarmerie après la nouvelle loi militaire, Paris, Charles-Lavauzelle, 1887, 70 p.
  • Duhamel Julien (capitaine de gendarmerie en retraite), Mémoires d’un officier de gendarmerie (8 avril 1886 – 3 janvier 1975), s.l.n., 1953, 121 p.
  • Fabre Paul-Auguste (capitaine), Police rurale et gendarmerie mobile. Étude présentée par le capitaine Fabre, de la 19e légion de gendarmerie, ancien élève de l’École polytechnique, Paris, Charles-Lavauzelle, 1907, 33 p.
  • Favre (capitaine), La police militaire, Paris, M. Imhaus et R. Chapelot, 1912, 16 p.
  • Forestier Ignace-Émile, Gendarmes à la Belle Époque. Souvenirs recueillis par le colonel Jacques Forestier, Paris, France-Empire, 1983, 287 p.
  • Lamy Louis de (avocat, juge de paix à Verfeuil), Essai de critique juridique. Réformes de la police judiciaire. La police judiciaire dans les campagnes, Toulouse, Privat, 1879, 340 p.
  • Lélu Georges (lieutenant), La sécurité publique en France et le rôle social de la Gendarmerie, Thiers, Imprimerie A. Fauyé, 1909, 89 p.
  • Lélu Georges (lieutenant de la 13e légion de gendarmerie), L’éducation morale dans la Gendarmerie, Paris, Imprimerie de la société Le Papier, 1905, 31 p.
  • Le Soudier Edmond et alii, Caisse du gendarme. Consultation d’avocats, s.l., 1913, 20 p.
  • Maire Georges, Étude sur la Gendarmerie, par George Maire et un gendarme en activité de service, Paris, Cahn, 1905, 30 p.
  • Martin René (éd.), La Guadeloupe en zigzag. Journal du gendarme à cheval Georges Bonnemaison (1900-1903), Le Gosier, Caret, 2001, 267 p.
  • Radou Pierre (directeur du Progrès de la Gendarmerie), La Gendarmerie, son passé et son avenir, ce qu’elle est et ce qu’elle devrait être, Paris, Éditions du Progrès de la Gendarmerie, 1913, 80 p.
  • Roussel (capitaine), Gendarmes et braconniers, Paris, Le Normand, 1905, 48 p.
  • Salesses Léon (chef d’escadron, compagnie des Côtes-du-Nord), Contribution à l’étude du vagabondage et de la mendicité et considérations sur l’action de la Gendarmerie en ce qui s’y rapporte, Saint-Brieuc, F. Guyon, 1905, 69 p.
  • Seignobosc Henri (capitaine de gendarmerie à Sceaux), Une arme inconnue. La Gendarmerie, Paris, Charles-Lavauzelle, 1912, 84 p.
  • Vermeren Patrice (éd.), Un gendarme aux colonies, Madagascar-Indochine, 1895-1907. Mémoires commentés par Patrice Vermeren, Paris, Albin Michel, 2003, 259 p.

Chronologie « Belle Époque »




© 2005 – SHGN – Adaptation 2015 SNHPG (JL Aichholzer [ER]).