SOCIÉTÉ NATIONALE DE L'HISTOIRE ET DU PATRIMOINE DE LA GENDARMERIE | SOCIÉTÉ DES AMIS DU MUSÉE DE LA GENDARMERIE

La bande de pantalon, est en drap bleu foncé selon le règlement, et non noir.

Elle apparaît pour la première fois sur les pantalons des gardes républicains, qui succèdent aux gardes municipaux de la Monarchie de Juillet, et qui deviendront gardes de Paris sous l’Empire, dans le règlement de 1849 fixant pour la première fois leur tenue.

Elle passe ensuite par translation sur les pantalons des gendarmes de l’escadron à cheval de la Garde impériale du Second Empire, dès la première description de leurs tenues.

Dans la description des uniformes de 1857, elle est toujours absente des pantalons de la gendarmerie impériale. C’est seulement par  la circulaire du 27 mars  1861 que cette bande de drap bleu foncé (en réalité noir) de 50 mm de large est ajoutée aux pantalons de drap bleu clair des militaires de tous grades du régiment de la Garde impériale et de la gendarmerie des départements (intérieur, Corse et Afrique). Il n’en est cependant pas question pour la hongroise (ou pantalon de cheval). Elle n’y apparaîtra qu’a partir de 1872.

Quant à la double bande des officiers (qui ne sera jamais portée sur les culottes de cheval), elle apparaît pour la première fois sur les pantalons de la grande tenue adoptée en 1931.

Pour résumer, cette bande ne symbolise rien, elle apparaît pour des raisons esthétiques à la garde républicaine pour s’étendre ensuite « par capillarité » au reste de la gendarmerie.


LCL DAGNICOURT