SOCIÉTÉ NATIONALE DE L'HISTOIRE ET DU PATRIMOINE DE LA GENDARMERIE | SOCIÉTÉ DES AMIS DU MUSÉE DE LA GENDARMERIE

Le chef d’escadron Joseph France est nommé à la tête de la gendarmerie de Martinique en 1843. Quand le silence complice de l’administration coloniale menace l’humanité, Joseph France y porte la voix des sans voix, celle des esclaves, avant de faire valoir ses droits à la retraite le 14 mars 1846 pour bénéficier d’une totale liberté de parole. Sa deuxième vie commence alors avec une nouvelle ambition : mener jusqu’au bout son combat abolitionniste contre l’humanité défaite en étant fidèle aux étapes de sa vie sous l’uniforme. Il publie en 1846 « La Vérité et les faits ou l’esclavage à nu » ses rapports avec les maîtres et les agents de l’autorité. Il milite alors au sein de la société française pour l’abolition de l’esclavage jusqu’à son élection le 9 août 1848 dans l’assemblée constituante de la Seconde République comme député suppléant de Victor Schoelcher pour la Martinique.

Source : BNF/Gallica