SOCIÉTÉ NATIONALE DE L'HISTOIRE ET DU PATRIMOINE DE LA GENDARMERIE | SOCIÉTÉ DES AMIS DU MUSÉE DE LA GENDARMERIE

Instituée, à Londres, par ordonnance du 9 février 1943 du général de Gaulle,  » chef de la France combattante « , la Médaille de la Résistance française a pour objet de « reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France, dans l’Empire et à l’étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l’ennemi et contre ses complices depuis le 18 juin 1940. » C’est la seconde décoration créée, après l’Ordre de la Libération, pendant la guerre, par le général de Gaulle.
44 000 personnes vivantes et à 20 000 autres décédées (appartenant aussi bien aux Français Libres qu’à la Résistance Intérieure), ont été décorés de cette médaille.

Elle a été également attribuée à 18 Collectivités Territoriales : 17 villes ou villages de métropole de la Nouvelle-Calédonie), et 21 unités militaires des trois armées et à 15 autres collectivités (Lycées, Hôpitaux, etc.…).Depuis le 31 mars 1947 la Médaille de la Résistance française n’est plus attribuée, sauf au titre de la Résistance en Indochine, pour laquelle le délai a été prorogé jusqu’au 31 décembre 1947. La Médaille de la Résistance française n’a été conférée que par décret du chef de la France combattante, du Président du gouvernement provisoire de la République et du Président de la République (depuis le 1er janvier 1947).

Elle peut encore être attribuée, à titre posthume, dans les mêmes conditions, uniquement à des personnes tuées pendant la guerre.
Deux ordonnances des 26 août 1944 et 10 août 1945, confirmées par la loi du 26 mai 1999, fixant l’avenir de l’Ordre de la Libération, ont consacré le lien organique entre cet Ordre et la Médaille de la Résistance française.

  • C’est sous l’autorité du Chancelier de l’Ordre de la Libération qui en assure de droit la présidence, qu’est placé le Secrétariat de la Commission Nationale de la Médaille, organisme officiel dont les douze membres sont nommés par décret du Président de la République et dont la compétence est d’assurer la discipline des médaillés et de connaître, le cas échéant, de leurs manquements à l’honneur et de la probité. C’est sur sa proposition exclusive (sauf cas d’urgence pendant la guerre) qu’était décernée la décoration. Il est encore aujourd’hui de son ressort de proposer l’attribution de la médaille à titre posthume. Elle est aussi la seule habilitée à détenir et gérer le fichier des médaillés.
     
  • Il a été dévolu à l’Ordre de la Libération la mission d’assurer la mise en œuvre de toutes mesures « en vue de conserver la mémoire de l’Ordre de la Libération, de ses membres et des Médaillés de la Résistance française » et de participer à l’aide morale et matérielle aux Compagnons de la Libération, aux Médaillés de la Résistance française et à leurs veuves et enfants.