Gendarmerie nationale burkinabée

La Gendarmerie nationale burkinabée est l’héritière de la Gendarmerie nationale française dont le premier poste est implanté à Ouagadougou le 2 juin 1939. Dans le cadre de la colonie de la Haute Volta, la gendarmerie française est organisée en sections par le décret n°49-1365 du 23 août 1949, puis en compagnies par le décret n°51-1455 du 18 décembre 1951 et en groupes par la décision interministérielle du 27 novembre 1957.
La Gendarmerie nationale burkinabée est créée en 1960, au moment de l’accession à l’indépendance de la République de Haute Volta. Elle dépend de l’armée nationale burkinabée créée par la loi 74-60/AN du 3 août 1960. En 1967, l’arrêté du 6 avril fixe les règles d’emploi de la Gendarmerie nationale. Le décret n° 77-358/PRES/DN-AC du 20 septembre 1977 prévoit la création d’une école nationale de gendarmerie.

Le corps subit des mutations intimement liées à l’histoire de son pays et en particulier lors de la période révolutionnaire de 1983 à 1987. La République de Haute Volta devient le 4 août 1984 le Burkina Faso (patrie des hommes intègres). En 1985, une importante restructuration intervient avec la création de 6 groupements de gendarmerie (Dori, Ouahigouya, Dédougou, Bobo, Ouaga, Fada). En 1994, il est décidé la création de 3 régions de gendarmerie (Kaya, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou). La Gendarmerie nationale burkinabée est réorganisée par le décret n° 95-102/PRES/PM/DEF du 7 mars 1995. En 2007, le recrutement se féminise. En décembre 2013, le colonel-major de la gendarmerie, Yipéné Djibril Bassolé, devient le premier général de brigade du corps.