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Nouvelles thèses de doctorat sur l’histoire de la Gendarmerie
- JAULIN Emmanuel, La Gendarmerie dans la guerre d’Algérie. Dépendances et autonomie au sein des forces armées, doctorat, sous la direction de Jacques Frémeaux, Université de Paris-IV-Sorbonne, 2009, 493 p.
- LEPETIT Gildas, « La manière la plus efficace de maintenir la tranquillité » ? L’intervention de la Gendarmerie impériale en Espagne (1809-1814), doctorat, sous la direction de Jean-Noël Luc, Université de Paris IV-Sorbonne, 2009, 1087 p.
- CAMPION Jonas, Le rétablissement de la légalité policière après la Seconde Guerre mondiale : les gendarmes belge, française et la Koninklijke Marechaussee néerlandaise, doctorat, sous la direction de Xavier Rousseau et de Jean-Noël Luc, Université de Paris IV-Sorbonne et Université catholique de Louvain, juin et septembre 2009, 588 p.
- PANEL Louis N, « Forcer au besoin leur obéissance ? » La gendarmerie nationale et la grande guerre des Français (1914-1918), doctorat, sous la direction de Jean-Noël Luc, Université de Paris IV-Sorbonne, 2010, 810 p.
La SNHPG était présente

Le président Georges Molinié
pendant son allocution
Le 15 juin 2010, dans les salons de la présidence de l’université de La Sorbonne Paris IV, avait lieu la commémoration du 10e anniversaire de la convention liant la Direction Générale de la Gendarmerie et l’université de La Sorbonne, visant à développer la recherche sur l’histoire de la Gendarmerie. Cette convention, initiée par le professeur Jean-Noël Luc et le général Georges Philippot, à l’époque chef du Service Historique de la Gendarmerie nationale, avait été signée en 2000 par Monsieur Pierre Steinmetz, directeur Général de la Gendarmerie nationale et Monsieur Georges Molinié, président de l’université de La Sorbonne-Paris IV. Le bilan est considérable : une quinzaine de thèse de doctorats, plus de 100 maîtrises ou mastères II.
Une centaine de personnes assistaient à cette manifestation organisée par l’université de La Sorbonne Paris IV et présidée par le président Georges Molinié. Le général d’armée Marc Watin-Augouard, inspecteur général des armées gendarmerie représentait le directeur général de la Gendarmerie.

Le général Jean-Philippe Ster,
chef du Service des Relations Publiques
de la Gendarmerie, présente
le lieutenant Lepetit
lors de la remise de son prix
Le 27 juin 2010, avait lieu, à Paris, dans les salons de la Société d’encouragement pour l’industrie, la remise des prix littéraires et artistiques de la Gendarmerie. Le prix d’histoire, catégorie « travaux universitaires » a été attribué au lieutenant Gildas Lepetit pour sa thèse : « L’intervention de la Gendarmerie en Espagne (1809-1814) ». Le lieutenant Lepetit est affecté à la Délégation au Patrimoine de la Gendarmerie. Il est membre de la SNHPG.
Le 30 juin, la SNHPG tenait son stand à l’EOGN, à Melun, à l’occasion du baptême de la promotion des officiers- élèves et élèves-officiers.
Agenda
Séminaire d’histoire de la Gendarmerie à La Sorbonne Paris IV. Les cours du séminaire d’histoire que dirige le professeur Jean-Noël Luc, à La Sorbonne, reprendront en octobre 2010. Ces cours destinés prioritairement aux étudiants en mastère d’histoire, sont aussi ouverts aux personnes autres, intéressées par l’histoire de la Gendarmerie. Ces cours ont lieu les mardi, de 17 heures à 19 heures à La Sorbonne. Les renseignements et les demandes d’inscription peuvent être obtenus auprès du professeur Jean-Noël Luc, à l’adresse mail suivante : jnoel.luc@gmail.com
Salons du livre. Après sa participation au salon du « Livre sur la Place », à Nancy, les 18 et 19 septembre 2010, la Société Nationale de l’Histoire et du Patrimoine de la Gendarmerie sera présente au salon du livre d’histoire de Woippy (57), les 13 et 14 novembre 2010 et au salon du livre de Colmar les 27 et 28 novembre 2010.
Les membres de la SNHPG, mais aussi tous ceux qui sont intéressés par l’histoire et le patrimoine de la gendarmerie, gendarmes d’active, retraités, parents, amis, étudiants, grand public… seront les bienvenus. Ils trouveront sur notre stand une vingtaine des meilleurs ouvrages parus récemment sur l’histoire et le patrimoine de la gendarmerie.
Manifestation patriotique. La 35e promotion d’élèves gendarmes de l’École de Châteaulin, portera le nom du garde François Cotonea, tué en Indochine en avril 1947. Les élèves de cette promotion organisent, le 5 novembre 2010, une cérémonie à Beuzec Cap Sizun (29), lieu de naissance de leur parrain, à sa mémoire, mais aussi à celle de tous les gendarmes et gardes tués en Indochine. La promotion invite tous ceux qui le pourront, gendarmes d’active ou retraités, notamment du Finistère, à participer à cette cérémonie commémorative. Cette initiative fait honneur à cette promotion. Elle mérite d’être soutenue. Des renseignements peuvent être obtenus auprès de l’élève-gendarme Pierre-Olivier Lamote au 06 78 95 12 26, e-mail : promotion35.esog-chateaulin@orange.fr
Courrier des lecteurs
La rédaction a reçu divers courriers, la plupart de soutien et d’encouragement. Plusieurs d’entre eux font état cependant de remarques concernant le dossier « La gendarmerie et la police face à l’histoire ». Un commandant de région écrit notamment, à propos du tableau des repères chronologiques :
« Ces repères chronologiques (p16) font état d’une police qui remonte à 1337. Or, il me semble que si la colonne de gauche déroule l’évolution de l’institution "gendarmerie", celle de droite confond l’évolution de la fonction "police" avec celle de l’institution du même nom voire avec les polices municipales, ce qui génère quelque confusion pour un lecteur non averti qui peut en déduire que la Police nationale remonte, par un heureux hasard, à la même date précise d’origine que la gendarmerie ».
Cette remarque est tout à fait pertinente. Le tableau aurait dû être expurgé, mais il est vrai qu’il y aurait eu peu de choses à mettre dans la colonne police, si l’on ne voulait considérer que ce qui concerne la Police nationale, celle-ci n’ayant été créée qu’en 1966. Auparavant, il y a bien eu des polices, des ministères de la police, mais jamais d’organisation vraiment nationale, encore que ce qualificatif soit, à prendre, même pour la police d’aujourd’hui, au sens de nationalisé et non pas de nationalisant. La seule vraie tentative pour créer une organisation de la police à caractère national date de 1699 (Édit de Versailles, novembre 1699). Cette réforme, qui prévoyait un lieutenant général de police par province et la création de commissaires de police, fut un échec total.
En bref, on peut dire qu’il existe initialement (XVIe siècle) des polices des villes (guet bourgeois) et des maréchaussées provinciales. La Gendarmerie nationale est née en 1720, même si elle ne s’appelle encore que maréchaussée. La Police nationale est née en deux temps, d’abord en 1941, puis en 1966.
G.P.