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LA Garde républicaine DE PARIS DANS LE JEU TROUBLE DES FORCES DE L’ORDRE SOUS VICHY

Capitaine Patrice Dubois
Titulaire d’un DEA à l’université de Paris IV-Sorbonne

Lorsque la guerre éclate, le 3 septembre 1939, la Garde républicaine de Paris (GRP) se voit essentiellement confier la surveillance de la capitale, des missions dites de défense passive. Tout au long de la « drôle de guerre », on souhaite, côté français, avoir eu raison de miser sur une guerre de positions et on veut croire à la solidité de la ligne Maginot. Il est vrai que ce sont toutes les conceptions de la guerre, en général, qui étaient figées dans les états-majors français à l’entame du conflit. Seuls quelques esprits en mouvement, animant des officiers clairvoyants, tentèrent de bousculer le conformisme des plans d’état-major. Ils crièrent dans le désert, avant que le Blitzkrieg et le triomphe allemand ne redonnent un triste écho à leurs mises en garde. Après la percée allemande du 10 mai 1940, les dirigeants politiques et les chefs militaires français se prennent à espérer une « nouvelle » bataille de la Marne pour stopper l’invasion ennemie et sauver Paris. Parmi les mesures prises, on crée, notamment, une brigade mixte de gendarmerie, commandée par le général Gest, à laquelle la garde est incorporée, afin de défendre la capitale. Mais cette fois, le miracle ne se reproduit pas. Les revers militaires français se succèdent. Le 13 juin 1940, la Garde républicaine reçoit l’ordre du général Gest de « rester sur place à l’arrivée des troupes allemandes pour assurer le maintien de l’ordre dans la capitale, déclarée ville ouverte »(1). Le lendemain, à l’aube, les premières unités allemandes entrent dans Paris. L’Occupation commence.

La Garde républicaine va continuer d’exister tout au long de cette période, même si par certains aspects, ce sera ici le premier point étudié, elle a semblé devenir orpheline de la gendarmerie, en étant placée sous l’autorité directe du préfet de police de Paris. Nous verrons également que, comme d’autres corps ou institutions, la garde a dû appliquer les politiques de discrimination voulues par Vichy et par l’Allemagne, tout en possédant en son sein des hommes qui ont fait acte de Résistance. Enfin, parmi les épisodes les plus difficiles vécus par la garde au cours de ces années noires, il faut évoquer sa participation à la répression de l’émeute de la prison de la Santé, le 15 juillet 1944, et le trouble qui en a résulté dans ses rangs.

La Garde républicaine de Paris orpheline de la gendarmerie

Avec la défaite, les gardes républicains voient les Allemands s’installer dans leurs principaux lieux d’emploi : les palais de l’Élysée et du Luxembourg, le palais Bourbon, etc. Très vite, le commandement de la Garde républicaine redoute une dissolution. En effet, après la signature de l’armistice, le 22 juin 1940, il est évident qu’une grande partie des unités de l’armée française vont disparaître. Or, les Allemands savent qu’ils n’ont pas intérêt à démanteler toutes les forces susceptibles de participer aux missions de police et de maintien de l’ordre, y compris en zone occupée. Concernant le devenir de la garde, la décision est finalement arrêtée, le 15 août 1940. En effet, le général Streccius, chef de l’administration militaire allemande en France, écrit à Léon Noël, l’ambassadeur du Gouvernement français en zone occupée : « Pour enlever tout caractère militaire à la Garde républicaine, j’ordonne qu’elle soit immédiatement subordonnée au Préfet de Police de Paris et que sa mission soit limitée dans une telle mesure que toute influence militaire en soit écartée et qu’elle n’ait plus qu’un rôle de simple police »(2).

La garde est donc censée être démilitarisée. En outre, elle se trouve placée sous l’autorité directe du préfet de police de Paris. Si la crainte d’une dissolution s’estompe, le regret est bien présent de la voir coupée de la chaîne de commandement de la gendarmerie, comme l’exprime le général Gest, le 29 août 1940, en déclarant : « Au moment où la Légion de la Garde républicaine se trouve séparée du Commandement de la Gendarmerie de Paris, le Général de Division, commandant la Brigade Mixte, adresse au Colonel, aux officiers, gradés et gardes, personnellement et au nom des autres Légions de l’Arme, l’expression de ses regrets […]. Le Général a la consolante certitude que, dans sa nouvelle situation, la Garde perpétuera ses belles traditions et restera fidèle à son brillant passé »(3).

Cette mise à disposition de la préfecture de police suscite un malaise certain chez l’immense majorité des militaires de la garde. Il est vrai que les gardes républicains vont avoir nettement le sentiment de constituer une sorte de force supplétive, à qui la police souhaite confier les tâches les plus ingrates et les plus pénibles. Ces tensions, qui surgissent régulièrement entre militaires et policiers, n’échappent pas au préfet de police. Le 12 juin 1941, ce dernier vient rappeler au colonel commandant la garde ce qu’il attend de ses hommes : « Je vous demanderai de me suivre de tout cœur sur la route que nous trace le Maréchal Pétain […]. Je vous demanderai de comprendre que vous êtes un des rares corps organisés de la zone occupée »(4). La menace est à peine voilée. Cependant, elle n’empêche pas le colonel commandant la garde d’affirmer, le 3 janvier 1943, qu’en « rehaussant le prestige de la police, on abaisse celui de l’armée »(5). La hiérarchie de la Garde républicaine s’efforcera tout au long de cette période de préserver l’identité militaire et gendarmique de cette formation, en insistant sur le respect des traditions et du cérémonial militaire, en maintenant aussi des correspondances régulières avec le commandement supérieur de la gendarmerie.

Ainsi, si les liens entre la garde et la gendarmerie se sont distendus durant l’Occupation, ils n’ont, en définitive, jamais été rompus ; la Garde républicaine conservant, malgré la volonté allemande, son statut militaire. De même, concernant le changement d’appellation de la Garde républicaine de Paris, qui devient théoriquement la garde de Paris, après l’été 1940, la réalité est assez complexe. Dans la correspondance interne et externe du corps, la dénomination de la garde ne change pas rapidement. En effet, les différents rédacteurs continuent d’employer le nom de Garde républicaine de Paris en 1941 et ponctuellement en 1942. À la préfecture de police également, on évoque encore en janvier 1942 la « Légion de la Garde républicaine de Paris »(6). Si la garde redevient officiellement, le 19 août 1944, la Garde républicaine, dans l’usage et dans les esprits, le nom de garde de Paris n’a pu eu le temps de s’imposer complètement.

Entre obéissance et résistance

En ce qui concerne la politique de discrimination menée en France sous l’Occupation, la garde n’a pas échappé à l’application de cette législation. On ne trouve pas trace, dans les archives de la Garde républicaine, de cas de militaires inquiétés en raison de leur confession israélite. Il n’en va pas de même pour la loi sur la nationalité d’août 1940. Plusieurs documents relatent les efforts du lieutenant-colonel Herblot, commandant alors l’infanterie, pour que ses subordonnés, nés de parents étrangers, conservent leur nationalité française et leur emploi. Pourtant, des gardes ont certainement été touchés par cette loi. En effet, à la Libération, des sous-officiers feront l’objet de propositions de réintégration dans l’Arme, après en avoir été exclus à cause de la législation sur la nationalité. Enfin, après la loi destinée à lutter contre les associations secrètes, le chef de corps de la Garde républicaine transmet au préfet de police, le 6 septembre 1941, une liste de ses officiers membres de la franc-maçonnerie(7). Ces exemples illustrent certaines conséquences de la politique de l’État français au sein de la garde. Bien que la Garde républicaine ne fût pas destinée à être un fer de lance de la répression visant les ennemis de Vichy et de l’Occupant, elle a pu néanmoins être sollicitée ponctuellement pour des opérations aux côtés de la police.

Les journées des 16 et 17 juillet 1942 sont celles de la première grande rafle de juifs menée à Paris. Dans son livre consacré aux forces de l’ordre de Vichy, Maurice Rajfus revient sur cet événement(8). Il cite un document qui semble établir la participation de la garde à ces journées. Il est certain que dans les registres de la garde, traitant de l’emploi des unités, des détachements particulièrement importants sont mis sur pied le 16 juillet (dix-neuf officiers et deux cent quarante gardes) et le 17 juillet (cent vingt gardes) 1942. Les registres ne précisent pas le but de ces services d’ordre. Si les arrestations de l’opération « Vent Printanier » ont été réalisées par la police, la garde a pu contribuer au bouclage des quartiers ou à la surveillance des centres où étaient emmenées les personnes raflées.

De juin 1940 à la Libération, la très grande majorité des militaires de la garde fait le choix de l’obéissance. Parmi les différents facteurs pouvant éclairer cette tendance, il ne faut pas occulter la culture du légalisme, si prégnante à la Garde républicaine. Dans ses correspondances, le commandement insiste régulièrement sur le loyalisme dont la garde a fait preuve envers les différents régimes qu’elle a servis, en tout temps et en tout lieu. Il faut aussi évoquer ce que Michèle Cointet-Labrousse a nommé le « mythe de Verdun »(9), au sujet de la relation, si particulière, entre Pétain et les Français. Or, bon nombre d’officiers et de gradés, en gendarmerie comme à la Garde républicaine, ont combattu durant la Première Guerre mondiale. À leurs yeux, Pétain demeurera longtemps le sauveur de Verdun. Enfin, comment sous-estimer la crainte de la dénonciation présente chez les gardes républicains.

Toutefois, certains décident de n’écouter que leurs convictions et de braver les interdits. Un lieutenant de la cavalerie, le lieutenant Boutte, est dénoncé pour avoir porté un colis à une personne juive, internée à Drancy(10). Deux sous-officiers, soupçonnés de gaullisme, sont mis aux arrêts, sur ordre du préfet de police. Les Allemands se plaignent du peu de zèle manifesté par un officier et ses hommes lors d’une mission de contrôle opérée dans une gare parisienne, afin de rechercher des réfractaires au STO. D’autres s’engagent complètement dans la Résistance, au risque d’être déportés et fusillés comme le chef d’escadron Vérines, figure emblématique de la Résistance à la garde. À la cavalerie, il semblerait que le lieutenant-colonel Mathis ait su fédérer plus de cinquante sous-officiers dans des activités de la Résistance. Cependant, il est toujours difficile d’éclairer le combat de ceux ayant mené une lutte clandestine et dont l’arme la plus sûre était la discrétion. C’est surtout lors des combats de la Libération de Paris, que l’engagement de la garde sera apparent.

Les services spéciaux de juillet 1944

Après le débarquement du 6 juin 1944, les désertions vont aller croissantes au sein de la Garde républicaine. Au mois de juin, elles restent toutefois isolées. Le colonel Pellegrin, qui est alors chef de corps, affirme au directeur de la gendarmerie, avec néanmoins un peu trop d’optimisme, que « le débarquement du 6 juin et les appels à la désertion qui ont suivi n’ont pas trouvé grand écho à la Légion. La proportion de militaires ayant abandonné le Corps s’élève à peine à 0,4 % »(11). Ces premiers départs sont, en partie, le fait de gardes rejoignant les maquis de la région parisienne, à l’image d’un officier de l’infanterie, le capitaine Beck, et de ses hommes qui rejoignent le maquis de Milly-la-Forêt.

Ce rythme de désertions semble s’accélérer à compter de la deuxième quinzaine de juillet, mais un événement a probablement contribué à accélérer ce phénomène. Il s’agit du « service spécial » du 15 juillet 1944, opéré à la prison de la Santé. Le 14 juillet 1944, des rassemblements massifs se produisent en région parisienne et dans la capitale. On parle, au total, de 100 000 manifestants(12). La population sait que les troupes alliées ont pris fermement pied sur le sol français. On espère leur arrivée prochaine dans Paris.

En ce jour de fête nationale, l’excitation gagne également la prison de la Santé. Impatients de recouvrer la liberté, les détenus politiques ont aussi probablement peur de voir la Milice et les Allemands pratiquer la politique de la terre brûlée et procéder à des exécutions sommaires. Une émeute éclate dans la nuit. Elle est fortement suivie et violente. Le détachement de gardes républicains, présents régulièrement pour sécuriser la prison, intervient avec rapidité et détermination. La sédition prend fin. La réaction des gardes ayant été déterminante, le directeur régional de l’administration pénitentiaire écrira au commandant de la Garde républicaine : « Au cours de la grave émeute qui s’est produite à la maison d’arrêt de la Santé, dans la nuit du 14 au 15 juillet 1944, j’ai eu à faire appel à vos gardes […]. Pour maîtriser la masse des mutins déchaînés, votre personnel a occupé rapidement et avec discipline les points dangereux qui lui étaient signalés, et est intervenu avec ses armes »(13). Les hommes de ce détachement ont accompli leur mission sans hésiter, puisque celle-ci consistait à rétablir l’ordre, face à des émeutiers dont certains étaient des prisonniers de droit commun.

Mais, l’affaire de la mutinerie de la prison de la Santé ne s’arrête pas là. En effet, le lendemain de cette émeute, le 15 juillet, des exécutions doivent avoir lieu dans cette même prison. Les condamnés sont des émeutiers, envoyés au peloton d’exécution par une cour martiale, comptant des miliciens en guise de juges. Ces exécutions vont impliquer des militaires de la garde. En outre, elles vont susciter un trouble très vif des esprits au sein de cette formation.

Ce 15 juillet 1944, sur ordre du préfet de police de Paris, la garde doit envoyer un effectif de quarante-deux hommes, dont un officier, pour « 14 heures »(14), à la prison de la Santé. La grande majorité des militaires appartiennent à la septième compagnie du deuxième bataillon. Rapidement, ils apprennent qu’ils vont devoir prendre part à un « service spécial ». En réalité, ce « service spécial » désigne la mise sur pieds d’un peloton d’exécution, appelé à tirer sur des prisonniers, pour la plupart condamnés après un simulacre de justice. Ces hommes devinent d’autant plus vite la nature de la besogne qui les attend, que, déjà le 30 avril 1944, un service spécial avait été imposé à la Garde républicaine(15). Concernant les sentiments des gardes devant participer à ces funestes détachements il n’y a aucune ambiguïté, comme le confirme le chef de corps dans un rapport destiné au directeur de la gendarmerie, le 22 juillet 1944 : « Le commandement a le devoir de le signaler, le personnel du corps a une profonde aversion pour les « services spéciaux » qui lui sont imposés. Après un de ces services fournis le 30 avril 1944, un malaise général avait été décelé dans le personnel. Le commandement et les cadres s’étaient employés à le faire disparaître et y avaient réussi »(16).

Le 15 juillet 1944, le malaise est si grand que certains militaires, dont le lieutenant Théret commandant le détachement, ne se rendent pas au rassemblement prévu à la caserne Nouvelle France pour partir en service. D’autres sont présents, mais ils refusent de marcher. Alerté de ces refus d’obéissance, le lieutenant-colonel Holleville, commandant l’infanterie de la garde, se rend aussitôt sur place. Arrivé, il monte chez le lieutenant Théret et obtient qu’il descende au rassemblement.

Face à la troupe, Holleville insiste sur le prétendu « caractère légal » de cette mission, « motivée par la rébellion de la veille à la prison de la Santé » et qui concerne des condamnés de droit commun. Le lieutenant-colonel en appelle à « l’honneur de la garde » et déclare que le personnel est couvert par l’ordre qu’il donne. À court d’arguments, il rappelle également à tous, qu’ils bénéficient, eux et leurs familles, de logements gratuits concédés par nécessité de service.

Finalement, en dépit des refus de marcher, le détachement, incomplet, prend le chemin de la prison. Sur le trajet, trois gardes profitent de ralentissements de la circulation, pour sauter des camions et s’enfuir. Les sources étudiées permettent de chiffrer à au moins six, le nombre de militaires de la garde ayant préféré déserter(17). Aux environs de 16 heures, dans la cour de la prison, le lieutenant-colonel Holleville est présent, certainement pour contrôler ses subordonnés. Il se présente à Max Knipping, représentant la Milice en zone Nord, et il rencontre le milicien Gallet, qui préside la cour martiale. Cet après-midi, vingt-huit prisonniers sont fusillés(18). Avant que n’intervienne la Libération, ces exécutions provoquent des conséquences majeures. La plus difficilement palpable tient aux conséquences psychologiques.

La grande majorité des gardes, requis pour le service spécial du 15 juillet 1944, appartiennent à la septième compagnie. Pour tenter d’exorciser la mauvaise conscience collective qui se fait jour dans cette unité, des réunions sont organisées par le commandement. Parmi les points abordés, on cherche « l’enseignement à tirer du service effectué à la prison de la Santé, le 15 juillet 1944 ». On insiste sur le rôle du gradé dans le maintien du moral du personnel. Ces efforts n’empêcheront pas certains gardes d’être exemptés de service par le corps médical, en raison de leur état déprimé depuis le 15 juillet(19). Les autres conséquences de cette journée du 15 juillet 1944 sont plus évidentes. En effet, d’autres gardes choisissent de déserter. Il faut souligner ici, que le colonel Pellegrin, chef de corps, n’aurait pas voulu prendre de sanctions à l’encontre des gradés et des gardes qui ont exprimé leur désaccord, le 15 juillet 1944. À l’inverse, le lieutenant-colonel Holleville(20) aurait insisté pour que des sanctions disciplinaires soient prises et que les cas des gardes défaillants soient signalés au secrétariat du maintien de l’ordre, sur lequel la Milice avait la main mise. Quant au lieutenant Théret, qui ne s’était pas présenté au rapport, il fut « invité » à faire sa demande de mise à la retraite immédiate.

Il faut insister sur le fait que l’histoire de la Garde républicaine de Paris, de 1939 à 1945, demeure un champ d’investigation à explorer. Parmi les sillons à creuser, une analyse plus poussée de la période de la Libération, par exemple, devrait mettre en lumière la présence de la garde, encore méconnue, dans les combats. L’étude de l’épuration, durant laquelle 15 % des officiers furent inquiétés, devrait permettre de mieux comprendre l’importance des séquelles, des rancœurs et du climat de défiance qui s’installent alors dans la chaîne de commandement, entre ceux qui ont résisté et les autres.

(1) Ordre du général commandant la brigade mixte de gendarmerie, le 26 juin 1940, SHD-DGN, 1 H 16.

(2) Le général chef de l’administration militaire allemande en France à l’ambassadeur du Gouvernement français en zone occupée, 15 août 1940, Cellule historique de la Garde républicaine (CHGR), Historique de la légion.

(3) Le général commandant la brigade mixte au colonel commandant la Garde républicaine de Paris (GRP), 29 août 1940, SHD-DGN, 1 H 16.

(4) Le préfet de police de Paris au colonel commandant la GRP, 24 juin 1942, SHD-DGN, 1 H 431.

(5) Le colonel commandant la GRP au directeur de la gendarmerie (DG), 3 janvier 1943, SHD-DGN, 1 H 66.

(6) Le chef du service du personnel, 7 janvier 1942, Archives de la Préfecture de police (PP), DA 172 dossier n° 150-8 681-41.

(7) Le colonel commandant la GRP au préfet de police de Paris, 6 septembre 1941, SHD-DGN, 1 H 65.

(8) Maurice Rajfus, La Police de Vichy. Les Forces de l’ordre françaises au service de la Gestapo 1940/1944, Paris, Le cherche Midi, 1995, pp. 146-152.

(9) Michèle Cointet-Labrousse, Pétain et les Français, 1940-1951, Paris, Perrin, 2002, p. 38.

(10) Le colonel commandant les forces de gendarmerie de Paris Est au colonel commandant la garde de Paris (GP), 20 juin 1943, SHD-DGN, 1 H 67.

(11) Le colonel commandant la GP au DG, 22 juillet 1944, SHD-DGN, 1 H 68.

(12) Adrien Dansette, Histoire de la libération de Paris, Paris, Fayard 1re éd. 1946, 67e éd. mise à jour en 1966, p. 121.

(13) Le directeur de l’administration pénitentiaire au colonel commandant la GP, 23 juillet 1944, SHD-DGN, 1 H 197.

(14) Décision du corps, 20 juillet 1944, SHD-DGN, 1 H 97.

(15) Le 18 mars 1944, trente-sept FTP de l’Aube sont transférés à la prison de la Santé. Jugés par une cour martiale le 29 avril, neuf de ces résistants sont condamnés à mort et fusillés le lendemain.

(16) Le colonel commandant la GP au DG, 22 juillet 1944, SHD-DGN, 1 H 513.

(17) Le capitaine commandant la 7e compagnie au colonel commandant la GP, 16 juillet 1944, SHD-DGN, 1 H 513.

(18) Le colonel commandant la GRP au lieutenant-colonel Holleville, 6 octobre 1944, SHD-DGN, 1 H 69.

(19) Le capitaine commandant la 7e compagnie au colonel commandant la GP, 27 juillet 1944, SHD-DGN, 1 H 513.

(20) Le 18 août 1944, le lieutenant-colonel Holleville est mis à pied. Il fera l’objet d’un déplacement d’office, avant de quitter le service actif en juin 1945.