Gendarmerie nationale mauritanienne
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1960 Ministère de rattachement : Ministère de la Défense nationale Effectifs : 3 800 Directeur général : Général de brigade Soultane MOHAMED Ould SOUAD Adresse : État major de la Gendarmerie nationale de Mauritanie Tél. : (00 222) 45 25 21 16 Fax : (00 222) 45 25 33 95 Courriel : secrt_CEMGN@gendrim.mr Site Web : www.gendarmerie.mr Service des Relations Publiques : Colonel Ahmed AMMOU JEDEIN Courriel : secrt_BERP@gendrim.mr 
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Histoire
Avant l’indépendance, la première brigade de gendarmerie française est inaugurée en 1948. À partir de 1958, tandis que la République islamique de Mauritanie est proclamée le 28 novembre, le centre d’instruction de gendarmerie de Rosso forme les premiers gendarmes auxiliaires et gradés. La loi n° 60.189 du 25 novembre 1960 consacre la Gendarmerie nationale mauritanienne trois jours avant la proclamation de l’indépendance, en vertu des accords franco-mauritaniens de restitution de souveraineté. Le 6 novembre 1961, la Gendarmerie nationale prend corps avec un effectif de 150 auxiliaires comprenant un peloton et douze brigades. Afin d’assurer la sécurité du président de la République et des personnalités nationales et étrangères, un peloton d’escorte et de sécurité voit rapidement le jour. La loi n° 62.121 du 18 juin 1962 complète et définit plus précisément ses missions et son organisation. En 1964, un officier mauritanien, le lieutenant Cheikh Ould Boide est désigné pour assurer par intérim le commandement de la Gendarmerie nationale. Au fil des années, cette force s’étoffe et s’affirme auprès des autorités administratives, judiciaires et militaires.
Organisation
La Gendarmerie nationale mauritanienne dépend du ministère de la Défense nationale.
Organisation centrale
Un état-major avec à sa tête un chef d’état-major assisté d’un officier adjoint. Il comprend :
• 6 bureaux : bureau ressources humaines (BRH), bureau analyse coordination (BAC), bureau opérations instruction et emploi (BOIE), bureau casernement (BCAS), bureau central de recherche (BCR), bureau d’études et relations publiques (BERP) ;
• 2 directions : centre administratif de la Gendarmerie nationale (CAGN), direction des services techniques (DIRSET).
Organisation territoriale
• 4 zones.
• 14 compagnies.
• 66 brigades territoriales.
• 8 postes.
Formations spécialisées
• La gendarmerie mobile structurée en 3 groupes d’escadron de gendarmerie mobile (GEGM) : 1er GEGM à Nouakchott (7 escadrons), 2e GEGM à Nouadhibou (3 escadrons) et 3e GEGM à Wad Naga (3 escadrons) ;
• Le Groupe de Sécurité et d’Intervention de la Gendarmerie nationale (GSIGN) ;
• Le Groupe d’Escadron d’Escorte et de Sécurité (GEES) ;
• La Compagnie de gendarmerie des transports aériens : surveillance aéroportuaire (CGTA)
• Les brigades maritimes et fluviales ;
• Les Brigades de Recherches Judiciaires (BRJ) ;
• Le groupe cynophile ;
• La brigade douanière ;
• Les structures sociales (Caisse nationale du gendarme et centres médicaux).
Missions
La Gendarmerie nationale mauritanienne est une force instituée pour assurer sur l’ensemble du territoire de la République et aux armées la sécurité publique, la protection des biens, le maintien de l’ordre et l’exécution des lois. Une surveillance continue et répressive constitue l’essence de son service.
Elle fait partie intégrante des forces armées nationales aux côtés de l’armée de terre, de l’armée de l’air et de la marine. Son organisation est fixée par décret (n° 67-271 du 4 novembre 1967). Elle assure diverses missions :
• missions judiciaires : (enquêtes judiciaires, constatation des infractions, recherche et interpellation des auteurs d’infraction à la loi pénale, police technique et scientifique) ;
• missions administratives (sécurité publique, maintien de l’ordre, surveillance permanente des axes routiers) ;
• missions à caractère militaire – prévôté.
Personnel
La Gendarmerie nationale mauritanienne compte 3 800 hommes répartis sur l’ensemble du territoire. En matière de recrutement, les candidats sous-officiers, âgés de 18 à 25 ans, sont recrutés par voie de concours au niveau BEPC. Ceux qui sont sélectionnés, reçoivent une formation sur un an (6 mois de formation militaire – 6 mois de formation professionnelle). Les candidats officiers, âgés de 20 à 22 ans, sont recrutés sur concours au niveau bac + 2 ou sur titre (ingénieur) âge minimum : 20 ans – âge maximum : 25 ans. Ils suivent une formation de 3 ans à l’école militaire interarmes (EMIA) d’Atar, un stage d’application d’un an à l’EOGN de Melun (France) ou dans une ENVR du Sénégal, du Maroc, d’Algérie ou de Turquie.
Organismes de formation
L’école de gendarmerie de Rosso forme les élèves gendarmes (le volume des élèves qui intègrent l’école tous les ans est variable pour correspondre aux postes vacants disponibles - capacité maximum de l’école : 450 élèves par an). L’école a également en charge :
• la formation des officiers de police judiciaire (OPJ) ;
• le recyclage des commandants de brigades ;
• la sensibilisation des commandants de compagnie au premier emploi.
Principaux équipements
• Armement : Seminov 7.62 NATO - mitrailleuses légères 12.7 - Kalachnikov 7.62 - fusil d’assaut FAMAS 5.56 - Pistolet automatique FN Herstal Five-Seven 7.5X28 - Revolver Manurhin MR 88 DX 357 magnum - PKMS - RPG7.
• Véhicules : Pick-up (Toyota, Toyota Prado Land Cruiser, Toyota Hilux double cabine, Toyota GX V8, Acmat VLRA) - transport de troupes (fourgon-car Mercedes, berlines BYD type F3), motos R 1150RT BMW, Renault Partner modifié transport cynophile - véhicules banalisés (Mercedès 190).
• Moyens nautiques : 2 embarcations vedettes de 17 mètres - une embarcation coque alu de 8 mètres.
Coopération
Un accord de défense concernant la coopération militaire technique est signé entre la France et la Mauritanie le 27 avril 1986. L’accord prévoit la mise à disposition de coopérants militaires techniques. Le 20 août 2012 après plus de dix ans d’absence, un coopérant de la gendarmerie française redevient conseiller du chef d’état-major de la Gendarmerie nationale mauritanienne.
© Les iconographies ont été fournies par les gendarmeries concernées