Force de gendarmerie européenne
Année de création : 2004 Présidence 2016 : Italie Adresse : PHQ European Gendarmerie Force - Tél. : 00 39 0444 935242 (secrétariat France) Site Web : www.eurogendfor.org/francais ![]()
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Forces participantes
• Membres : la Garde civile espagnole, la Gendarmerie nationale française, les Carabiniers italiens, la Maréchaussée royale néerlandaise, la Garde nationale républicaine portugaise, la Gendarmerie roumaine et la Gendarmerie militaire polonaise.
• Partenaire : Viešojo saugumo lituanienne
• Observateur : la Jandarma turque.

Fonctionnement
Un comité interministériel de haut niveau (CIMIN) assure la direction politico-stratégique de la force. Il est composé pour la France du DGGN (par délégation du ministre de la Défense) et d’un haut représentant des Affaires étrangères. Sa présidence, annuelle, a été assurée par la France en 2014.
La FGE dispose en outre d’un état-major permanent de 38 militaires, dont 6 Français, basé à Vicenza (Italie). Elle ne possède pas de forces permanentes mais est théoriquement en mesure de déployer sur un théâtre extérieur 800 personnels dans les 30 jours suivant la décision d’engagement.
Missions
Ayant vocation à servir prioritairement la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de l’Union européenne, la FGE peut également être engagée dans d’autres cadres (ONU, OTAN, OSCE…). Elle peut intervenir en substitution ou en renforcement des forces de police locales, contribuer à leur reconstruction ou encore participer à des opérations humanitaires.
Déployable sous commandement civil ou militaire, la FGE a la possibilité, grâce à son caractère militaire, d’être engagée sur un large spectre de crises, depuis la phase militaire jusqu’à la phase de stabilisation, voire à titre préventif sans force militaire déployée. De l’étranger, la FGE peut ainsi concourir à la sécurité intérieure de l’espace européen en contribuant à la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière, les grands trafics illicites (drogues, armes ou êtres humains), ou bien encore les filières d’immigration illégale.
Engagements opérationnels
• De 2007 à 2010 : Bosnie (mission militaire européenne EUFOR ALTHEA) → maintien de l’ordre et soutien au Tribunal pénal international - 123 personnels (Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Turquie).
• 2010 : Haïti (mission des Nations Unies MINUSTAH) suite au tremblement de terre, appui des forces de police de la MINUSTAH et assistance à la police haïtienne et aux agences humanitaires – 300 personnels (Espagne, France, Italie).
• 2009-2014 : Afghanistan (mission OTAN NTM) → formation et tutorat de la police afghane, puis conseil stratégique contribuant à la lutte contre le terrorisme - 411 personnels (Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Turquie).
• De mai 2014 à mars 2015 : République centrafricaine (mission militaire européenne EUFOR RCA) → accompagnement opérationnel des forces de sécurité intérieures à Bangui - 101 personnels (Espagne, France, Lituanie, Pologne).
• Depuis juillet 2014 : Mali (mission civile européenne EUCAP Sahel Mali) → soutien à la reconstruction des capacités des services de sécurité intérieure (Espagne, France, Italie, Pays-Bas).
• Depuis janvier 2015 : Afghanistan (mission OTAN Resolute Support) → assistance, formation et conseil stratégique au profit des institutions de sécurité afghanes - 75 personnels (Roumanie, Turquie, Italie, Pays-Bas, Pologne).