François Gallot (1926-2009). Né à Epoye (département de la Marne) dans une famille d’agriculteurs, il rejoint la gendarmerie en 1948, après son service militaire. Affecté initialement en Algérie, il est désigné pour rejoindre, en Indochine, la première légion de la garde républicaine de marche. Il sert en Cochinchine, dans la région de Baria, à l’est du cap Saint Jacques, de… 1950 à … 1952 ; il y commande un poste de….C’est ici que débute véritablement l’odyssée du gendarme François Gallot. Au contact de la population vietnamienne, il va peu à peu se familiariser avec ce nouvel univers, ses règles, mais aussi ses dangers. Tous les soirs, le garde Gallot résume son quotidien dans ses carnets, intitulés, à partir du second, Journal de marche. Cette source de premier plan, offrant pour les historiens l’immense intérêt d’avoir été rédigée en Indochine, au jour le jour, se distingue de la plupart des souvenirs, souvent écrits au terme d’une carrière, bien des années après les faits. En effet, le processus de sédimentation de la mémoire, consistant à reconstruire sa propre histoire, est ici totalement absent ; ceci explique, en grande partie, la spontanéité de ce texte.La place réservée aux sentiments y est d’ailleurs remarquable : tour à tour, le garde Gallot y évoque ses joies, ses regrets, ses inquiétudes, ses révoltes. La vie d’un jeune gendarme de vingt-quatre ans, à la fois chef de section et chef de village, confronté à la guerre révolutionnaire, s’exprime ici sans fard, dans tout l’éclat de sa jeunesse, dans toute la saveur du vécu.
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